La patate chaude –affaire des 200 milliards francs guinéens détournés imputée à la ministre de l’Enseignement technique Zénab Dramé- refilée à la justice par le gouvernement risque de brûler beaucoup de doigts. Après la société civile qui demande au Président Alpha Condé de protéger les lanceurs d’alerte dans le cadre de sa lutte contre la corruption, c’est l’opposition qui entre dans la danse. Elle réclame entre autres dans un communiqué signé de l’UFDG de Cellou Dalein Diallo et de l’ANAD ‘’le remboursement immédiat et intégral des sommes détournées dans les Ministères de l’enseignement technique et professionnel, de l’agriculture et de la santé ; ainsi que l’arrêt des intimidations et menaces orientées contre les journalistes d’investigation qui ont révélé ces détournements”.
Cette sortie des opposants accentue la pression sur les gouvernants qui doivent laisser la chose évoluer sans interférence. Déjà, dans les chancelleries, le dossier est suivi de très près.
Mohamed Cissé