Clôture, ce vendredi, des plaidoiries au tribunal de première instance de Dixinn dans l’affaire Oumar Sylla « Foniké Menguè », un des leaders du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), poursuivi pour « production et diffusion de fausses nouvelles ».
Dans ses plaidoiries, le pool d’avocats pour assurer la défense du prévenu a demandé au tribunal de renvoyer leur client des fins de la poursuite pour délit non constitué. Soutenant que le dossier en question est vide.
Pour les conseils de Foniké Menguè, leur client est le détenu du patron de la DCPJ, commissaire Fabou Camara et celui du parquet du tribunal de Dixinn.
« Ce monsieur est un innocent. Il est le prisonnier de monsieur le procureur qui est prêt à tout pour en finir avec le FNDC qu’il qualifie de milice. Cela veut dire que tous ceux sont au FNDC sont des milices. Elhadj Cellou Dalein Diallo est un milicien, M. Sidya Touré, M. Lansana Kouyaté. C’est pour vous dire monsieur le président que vous avez auprès de vous un parquet qui est prêt à tout. Monsieur le président le seul crime de notre client c’est de s’opposer à un 3è mandat. Nous vous prions monsieur le président de dire le droit, de relaxer purement et simplement notre client parce qu’il n’a commis aucune infraction. C’est un procès politico-judiciaire », dit Me Salifou Béavogui.
Saisissant la balle au bond, Me Pépé Antoine Lama de dépecer les accusations du procureur. « Pour moi ce procès n’avait pas lieu d’être, c’est une perte de temps. Monsieur le procureur connaît bien son travail mais ce n’est pas facile de défendre des contre-vérités. Le ministère public a enlevé à ce procès son caractère judiciaire pour en faire politique. C’est un procès de la honte. Monsieur le procureur a tourné ce procès au profit d’un régime. Le ministère public fait du militantisme, il est là à traquer tous ceux qui s’opposent à un 3è mandat ».
Me Mohamed Traoré, ancien bâtonnier d’enfoncer le clou : « les avocats qui défendent les dossiers du FNDC sont des hommes de conviction. Les militants du FNDC continuent à être traqués. Le FNDC n’a jamais utilisé des armes, les seules armes utilisées sont celles que la Guinée met à sa disposition. Le FNDC n’a jamais fait recours à la violence, elle se conforme à la loi. Mais en Guinée le premier à violer la loi c’est l’État. Monsieur le procureur a complètement raté ce procès ».
Après avoir fini d’écouter toutes les parties, le juge Alphonse Charles Wright, a mis l’affaire en délibéré, le verdict attendu jeudi prochain.
Elisa Camara
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