Affaire kits de lavage de mains : Aguibou Barry répond au ministre Papa et affiche ses kits

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Suite à notre dépêche intitulée :  ‘’Covid-19 : Papa Koly accusé d’avoir refusé un marché de plus de 2 milliards gnf à Fapel-Guinée au profit des Chinois’’, le ministre de l’assainissement et de l’hydraulique, Papa Koly Kourouma, dans un un organe de la place, dit avoir appelé en personne le Directeur Général de Fapel-Guinée en vue de postuler à l’appel d’offres, avant de dire qu’il a refusé le marché à cette entreprise locale du fait qu’elle n’est pas compétitive, parce qu’il était question d’élaborer des bornes fontaines pour les lieux publics. Des propos vite balayés d’un revers de la main par Aguibou Barry, PDG de FAPEL-GUINEE.

« Moi, ce n’est pas le ministre qui m’a appelé. J’ai été contacté par son secrétaire général qui m’a proposé la confection de 500 kits de lavage de main, sur financement de la Banque mondiale. En plus, j’attire l’attention de M. le ministre par rapport à cette innovation ‘’made in Guinea’’, j’ai vu la comparaison qu’il dit chez vos confrères. Parlant de nos kits, il a présenté un kit de lavage de mains à pédale avec un seau de 40 litres, je pense qu’il a reçu des informations erronées, il a été mal informé par rapport à notre offre. Moi, ce que j’ai présenté au service de passation du marché, c’est un kit qui peut être adapté à des cuves de 1000, 2000, 3000, jusqu’à 6000 litres, ces kits peuvent être aussi adaptés au réseau de distribution comme la Société des Eaux de Guinée (SEG) [photo et vidéo], nulle part nous n’avons utilisé des produits chimiques pour nos kits. Je ne sais pas où le ministre a enlevé cette information ? Mais les cuves dont il fait cas, d’où viennent les produits chimiques sont différentes de nos cuves. Et ces cuves sont fabriquées en Guinée par une société libanaise, nous avons le certificat d’analyse (photo). J’aime bien le ministre Papa Koly Kourouma, mais, il a été mal informé par rapport à notre offre, et sur la qualité d’innovation que nous avons faite », précise Aguibou Barry.

 

Poursuivant, l’homme auréolé de plusieurs distinctions internationales souligne que depuis l’apparition de la Covid-19, sa société a installé plus de 300 kits à Conakry, y compris au palais Sèkhoutouréya.

« Depuis l’avènement de cette pandémie, nous avons installé environ 350 kits de lavage de mains. Avec cette maladie, j’ai innové le système à pédale. Les premiers échantillons, je les offert au Président de la République. Les kits, nous les avons installés au Palais Sèkhoutouréya, nous avons donné un kit à la Première dame qui a été installé au siège de sa fondation, chez le ministre [de la défense nationale] Diané, également nous avons installé quatre kits au niveau de la pharmacie Hamdallaye Petit Lac, chez le commissaire Fabou Camara [directeur central de la Police judiciaire] deux kits. Nous fabriquons également plusieurs modèles de kits. En 2018, j’ai travaillé avec la GIZ sur un kit appelé ‘’station de lavage de mains’’ avec laquelle plusieurs personnes peuvent se laver les mains en même temps, adapté à un seau de 40 litres, ou un réservoir de 1000 à 2000 litres », informe M. Barry avant de démonter les kits présentés par l’entreprise chinoise.

« Si je reviens sur le kit présenté par le Chinois, il dit que ce sont des pédales à pression et que ces pédales ont été importées. Il dit que la pédale c’est 100 euros ; moi, j’ai conçu ces kits avec des matériaux 100 % guinéens, rien n’a été importé, les cuves inox sont tous importés par SODEFA, il faut le rappeler, le kit du Chinois tout est apparent mais l’avenir nous dira sur la qualité », martèle-t-il.

Parlant de ces kits qu’il a voulu mettre à la disposition du ministre de l’assainissement et de l’hydraulique, Aguibou de confier : « Au niveau de la conception de nos kits, là où l’eau passe, nous avons mis un produit qu’on appelle zinga, c’est sous forme de peinture, vous mettez une couche ça fait 5 ans sans corrosion. Nous avons mis 4 couches dont une garantie de 20 ans, c’est grâce à notre partenariat avec une société belge que nous avons obtenu cette matière première, nous l’utilisons sur nos pompes et sur les kits que nous fabriquons. Moi aussi mon système ce sont pédales, je les ai fabriquées moi-même, ce n’est pas en pression, mais c’est un système de ressort de rappel, qui n’est pas visible, dont l’entretien est très facile. Nos kits, après Coronavirus peuvent être adaptés à d’autres fins. Certes, nous, nos cuves sont en plastique mais qui sont fabriquées en Guinée et qui sont installées dans tout le pays ».

Aussi faut-il rappeler qu’hormis ce contrat de plus de 2 milliards de francs guinéens que cette société se serait vu refuser, au moins 50 jeunes qui étaient recrutés moyennant 1 million 500 mille de nos francs par mois ont vu leur rêve s’envoler.  

Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé

620 44 25 83

 

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