Affrontements du 1er mai : ‘’le sang a coulé. Une dame a failli être violée’’ (Me Salifou Béavogui)

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Il y a une semaine, de violents affrontements entre syndicalistes au palais du peuple lors de la fête internationale du travail faisaient plusieurs blessés dont Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG. Ce mercredi, accompagnés de leur avocat Me Salifou Beavogui, Soumah et Cie ont saisi la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) d’une plainte régulière pour tentative d’assassinat.

Selon Me Salifou Béavogui, ‘’le 09 Août 2018, le siège du Slecg au petit matin avait été vandalisé, complètement pillé. Toute la documentation dispersée dans l’eau, les archives détruites. Et le bureau du général mis à terre avec deux blessés. Et ce sont les mêmes personnes, les mêmes complices, les mêmes commanditaires, qui encore le 1er mai 2019, alors que le monde entier comme la Guinée célébrait la fête internationale du travail, ont accueilli avec des coups de bâton, toutes sorte d’armes, le général Aboubacar Soumah ici présent, le général Abdoulaye Sow ainsi que leurs camarades syndicalistes venus célébrer la fête« .

Ils ont été agressés, a-t-il rappelé. ‘’Le sang a coulé. Une dame a failli être violée. Moi j’ai demandé à mes clients ici présents de garder le calme, de garder la sérénité, de ne pas répondre à la provocation. Mes clients savent qui sont les auteurs, les complices, les commanditaires parce qu’à la veuille des menaces de mort ont été faites avec preuve à l’appui », dit-il.

Par ailleurs de préciser : « C’est pourquoi nous avons saisi la direction centrale de la police judiciaire d’une plainte régulière pour tentative d’assassinat. Parce que ce jour-là, l’objectif c’était de l’assassinat, c’était de l’éliminer. Et vous n’êtes pas sans savoir la lutte qu’il est en train de mener au prix de sa vie ».

Les blessures sont encore fraîches, a-t-il indiqué. ‘’Nous sommes arrivés à la police comme la loi le veut, il est question d’aller devant qui le droit pour qu’on examine la gravité de ces blessures. C’est pour voir la profondeur, la gravité des blessures et les faire attester par un document. Pour le moment, nous sommes dans les préliminaires. Et les personnes qui sont mises en cause se sont effectivement présentées, mais la police a demandé d’abord d’entendre les victimes« .

Plus loin, l’avocat de rassurer que ces deux dossiers seront jugés : « Cette fois-ci, cette affaire sera jugée, on nous dira qui a fait quoi ? Nous nous savons qui a agi. Les deux dossiers seront jugés« .

Elisa Camara

+224 654 95 73 22

 

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