Agressions sexuelles à l’Université Laval : Thierno Oury Barry à l’ombre pour 3 ans

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L’auteur des agressions sexuelles survenues en octobre 2016 à l’Université Laval, au Canada, a été condamné à une peine d’emprisonnement de 3 ans. Désormais « persona non grata », le jeune homme de 20 ans sera déporté au terme de sa sentence.

D’une faible voix, Thierno Oury Barry a reconnu les gestes qui lui étaient reprochés et qui se sont déroulés dans la nuit du 15 octobre, au retour d’une soirée arrosée.

Cette nuit-là, en discutant avec un ami, l’étudiant guinéen a appris qu’au Pavillon Parent, «les hommes entrent dans les chambres des filles pour avoir des relations sexuelles, parce que les filles y sont faciles».

Fort de cette information, Barry a demandé à son ami de le conduire sur les étages qui ne regroupaient que des chambres d’étudiantes.

«Il s’est dirigé vers les portes et ouvraient celles qui n’étaient pas barrées. La première victime qui dormait d’un sommeil profond a été embrassée, il y a eu pénétration digitale et lorsque l’étudiante s’est réveillée, l’accusé tentait de la pénétrer avec son pénis», a brièvement résumé le poursuivant Me Michel Bérubé.

Expulsé de la chambre, Barry est entré dans une autre chambre, puis une autre et une autre encore.

«Cette fois, il y a eu des baisers et des caresses au cou, au dos, aux seins et aux entrejambes de ses victimes. À chaque fois, il s’est couché dans le lit des jeunes filles qui ont dû insister pour qu’il quitte», a ajouté Me Bérubé.

À quatre autres reprises, il est entré dans une chambre avec l’intention d’y commettre une agression.

Si la plupart des victimes ont offert un témoignage écrit qui a été placé sous scellés, l’une d’elles a tenu à prendre la parole pour exprimer son ressentiment face à l’étudiant.

«Encore aujourd’hui, il m’arrive de me réveiller et de sentir tes mains sur moi. Des mains qui n’étaient pas du tout invitées. Mon corps a été agressé, mais aussi, mon intimité. Ça t’a pris deux minutes pour introduire en moi le pire des sentiments: la peur», a dit la jeune femme en regardant l’accusé dans les yeux.

À la suite de l’agression, la jeune femme a d’ailleurs choisi de quitter l’université et elle s’est exilée pendant quelques mois à l’extérieur du pays.

«Cette nuit-là, tu nous as détruites», a-t-elle ajouté, visiblement émotive.

Source : tvanouvelles.ca

 

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4 commentaires
  1. hadja kane diallo dit

    mes frères là ont l’air d’être des spécialistes du viol. a Labe mamou pita maitres coraniques etc il y a souvent des cas dans les sites et média. attention chez les occidentaux c’est la prison.

  2. hadja kane diallo dit

    mes frères là ont l’air d’être des spécialistes du viol. a Labe mamou pita maitres coraniques etc il y a souvent des cas dans les sites et média. attention chez les occidentaux c’est la prison.

  3. Denise dit

    Chère Kane c’est triste cette réalité et je ne sais pas ce qui se passe aussi avec l’allcool. Si tu vois un jeune noir un matin pantalon baissé, coiffure bizarre et canette de bière en mains, ce n’est même pas la peine de se demander il vient d’où. Il parlera notre langue et si tu fais l’erreur d’ignorer leur provocation (car souvent ils n’ont aucun respect pour une soeur africaine par rapport aux blanches) ils t’insultent dans notre langue. C’est dommage. On fait des choses ailleurs qu’on ferait pas chez nous. Mais c’est le manque d’integration aussi car on s’intègre pas et on veut dépasser le foté dans tout même dans la boisson et le viol. Que Dieu nous aide

  4. Sylla dit

    Tu as commis une faute qui te coutera chere.
    On ne fait pas ca.
    Au risque d’en patir pour toujours.

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