Alexandrie/Bantama à propos de ses rapports avec Antonio : ‘’il n’y a aucun problème entre nous’’ (de notre envoyé spécial)
Présent à Alexandrie (Egypte) depuis vendredi dernier, le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Sanoussy Bantama Sow en compagnie de la forte délégation qui l’accompagne a rendu visite ce lundi 24 juin, aux guinéens logés dans divers endroits à Alexandrie où l’équipe nationale s’apprête à livrer sa seconde sortie contre le Nigéria, le mercredi prochain.
Le message a été le même partout où il a passé. « Je voudrais vous rappeler que chacun de vous est à Alexandrie au nom de la Guinée, pas au nom du Ministère ou de la fédération. Parce que certains avaient commencé à créer des problèmes inutiles en parlant d’Antonio et Bantama. Tous ceux qui rentrent dans ça perdent leur temps. Nous sommes là pour une cause qu’est la Guinée. Presque tous les Guinéens voulaient être là, ceux qui sont là ne sont les meilleurs, mais si nous sommes là, nous devons faire en sorte que la Guinée gagne. La dernière fois, ceux qui étaient vers la tribune officielle au stade ont eu l’occasion de regarder le côté des malgaches. Ils (malgaches) n’étaient pas plus de 50 personnes et nous, nous étions plus de 500 personnes. Cela veut dire que l’Etat a mis beaucoup de moyens pour que les guinéens soient fortement représentés pour pouvoir soutenir l’équipe nationale. Donc, faisons en sorte que l’équipe soit encore soutenue parce que chacun a vu ce qui se passe en Guinée. Nous n’avons pas le droit de perdre », dira-t-il.
Parlant de ses rapports avec le président de la fédération guinéenne de football, Antonio Souaré, le ministre Sow dira qu’ils (rapports) sont bons.
« Franchement, il n’y a aucun problème entre Antonio et moi. D’ailleurs, nous avons animé une conférence de presse avant d’être là. Donc, les gens devaient se référer à cela au lieu de continuer à raconter des histoires. Laissons tout pour nous occuper de l’équipe nationale parce que nous sommes condamnés à gagner le match du mercredi. Sinon, chacun de nous va prendre son sac séparément pour rentrer parce que les gens vont nous attendre là-bas… »
Youssouf Keita, depuis Alexandrie, envoyé spécial