Les Consultations nationales se poursuivent encore vendredi jeudi 26 septembre au Palais de la Colombe. Après l’UFC, Guinée Audacieuse, GDE, les femmes parlementaires de la mouvance et la Fédération guinéenne de la pêche artisanale, ce fut le tour de l’Institution Nationale Indépendante des Droits humains (INIDH) de soumettre sa requête au Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana.
Alia Diaby, président de l’Institution qui dit porter la voix des sans voix indique sur le perron de la Primature que l’adoption d’une nouvelle Constitution dépend du peuple’’.
« Nous sommes venus pour porter la voix des sans voix et dire qu’il n’y a pas de représentants en présence de représentés. Même si on consulte les corps intermédiaires, il faudrait à un moment donné, donner la parole aux simples citoyens, à la somme des citoyens, au peuple de Guinée pour qu’enfin on nous départage. Pour la Constitution, je vous l’ai dit le dernier mot revient aux citoyens. Quand on dit Consultations c’est à deux niveaux : la consultation des corps intermédiaires que nous sommes et la consultation du peuple. C’est donc à mon avis le peuple qui a le dernier mot et qui doit prononcer le dernier mot sur la question de la Constitution. L’opinion personnelle que j’ai ne compte pas, mais celle-ci a été exprimée au cours d’une des plénières de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains. Si vous voulez, à mon avis, une Constitution n’est pas une œuvre immortelle. De mon point de vue personnel, une Constitution peut être changée, elle peut être modifiée, on peut adopter une nouvelle Constitution, mais cela dépend d’un seul corps, le peuple », a-t-il dit, ajoutant que son institution prend acte de la date des élections législatives proposée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Maciré Camara
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