Aliou Bah du BL sur l’attaque de son domicile : « un inspecteur m’a dit que mon cas est une affaire d’Etat »

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On en sait un peu plus sur l’attaque du domicile du chargé de communication du Bloc Libéral, dans l’après-midi du jeudi 06 juillet 2017 par des inconnus. Alors que tous les occupants de l’immeuble étaient absents, les malfrats se sont introduits dans la maison et ont tout mis sens dessus dessous. Des disques durs, des tablettes et beaucoup d’autres objets de valeur ont été dérobés. Interrogé sur les derniers éléments de cette attaque, Aliou Bah, au téléphone, a confié à Mediaguinée qu’au lendemain de cette attaque (le vendredi 7 juillet, ndlr), une femme a été appréhendée avec certains objets volés chez lui. Mais arrivé au commissariat, un inspecteur lui aurait signifié que son cas est une affaire d’Etat.

« Une femme a été interpellée à Kissosso, le lendemain de l’attaque avec certains objets dérobés chez moi. Parmi ces objets, figuraient une enveloppe sur laquelle mon nom était mentionné et une table qui avait comme fond d’écran ma photo. Le commissaire de police de Kissosso, qui m’a reconnu sur la photo, m’a appelé pour m’informer en me demandant d’aller au poste de police. A mon arrivée j’ai confirmé la paternité de mes objets. Selon la femme, elle a reçu ces objets de la part des personnes qu’elle avait accompagnées dans une maison pour prendre des objets. A la fin de l’opération, elle a été déposée quelque part. Et les inconnus lui ont remis de l’argent et ces objets. Après être resté au commissariat jusqu’à 12 heures, le commissaire a éteint son téléphone, fermé son bureau avant de quitter les lieux sans rien me dire. J’ai alors demandé à un inspecteur qu’est-ce qui s’est passé. Il m’a répondu qu’il ne peut rien me dire mais qu’ils ont été informés que c’est une affaire d’Etat. Mais que néanmoins la femme va rester là-bas pour qu’ils puissent récupérer les objets qui sont avec elle. Selon l’inspecteur, le commissaire a reçu un appel de la hiérarchie qui le somme de classer le dossier, car c’est une affaire d’Etat »

Aujourd’hui, vu les tournures que prend cette affaire et au regard des cas d’assassinat de plusieurs cadres guinéens, Aliou Bah est très inquiet pour sa vie. A l’en croire, il ferait les frais de ses dénonciations et de sa position critique à l’endroit du pouvoir.

« Le constat montre que ce ne sont pas de simples voleurs qui se sont introduits dans ma maison. Le vigile qui est là a même alerté la gendarmerie. Leur réponse fut de le sommer de ne pas se mêler de ces genres d’affaires. Seul, il ne pouvait pas intervenir. Donc tous ces indices montrent à suffisance que l’affaire est suspecte. Tout le monde est imprégné de ce que fait Aliou Bah dans ce pays : il dénonce le pouvoir en place. Egalement tout le monde sait comment de grandes personnalités ont été assassinées dans ce pays, en l’occurrence Mme Boiro, M. Diaouné, ex-ministre, et Mohamed Ghussein des Finances. J’ai donc peur pour ma vie là où je suis », conclut l’opposant.

Amadou Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé

620 44 25 83

 

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2 commentaires
  1. pecos dit

    MR Bah. Vous voulez faire croire aux gens qu’il s’agit d’un complot contre vous.Franchement, le ridicule ne tue pas.Oussou Fofana n’a jamais été cambriolé par le pouvoir, même le radical Ousmane Gaoual Diallo n’a jamais été cambriolé par le pouvoir, ce n’est pas une souris comme vous que le pouvoir va cambrioler.MR Bah, essayez un peu de rincer votre coeur et d’en retirer cette haine que vous avez à l’encontre du pouvoir actuel. Ah, la haine quand tu nous tiens.

    1. Patriote dit

      Mais il a cité un commissaire de police et un inspecteur qui lui aurait dit que c’est une affaire d’Etat. Peut-être qu’il a la haine dans son cœur mais il peut pas faire des affirmations de ce genre sur une base fortuite au risque pour lui d’être poursuivi s’il s’avère que ses déclarations sont fausses.

      Affaire à suivre.

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