Invité des « Grandes Gueules » de la radio Espace fm le mardi 29 juin dernier, le journaliste sportif et historien est revenu sur son séjour carcéral à la maison centrale de Conakry.
Si Amadou Diouldé Diallo a déclaré que la prison est derrière lui, il admet quand même que c’est bon d’y aller. Selon lui, la prison permet de se remettre en cause.
« Toute vie a ses ombres et ses lumières. Moi, la prison est derrière moi. Je n’ai pas peur de la prison parce que mon père était garde républicain. Vous savez, dans les camps de garde, la prison est à côté. Sans y être, je suis resté toujours à côté des prisons parce que les camps de garde sont toujours à côté des prisons. Cette fois-ci j’y suis entré. C’est bien d’y aller parce que ça vous permet de vous remettre en cause. Parce que vous êtes dans une sorte de réflexion spirituelle. Vous vous dites là, j’ai raison ou j’ai tort. J’ai fait ceci ou j’ai fait cela. Qu’est-ce que je dois faire par après. Ça vous rapproche de Dieu et c’est important », a expliqué Amadou Diouldé Diallo.
Par ailleurs, le vice-président de l’association internationale de la presse sportive (AIPS) section Afrique, reconnaît n’avoir eu aucune difficulté en prison.
« Je n’ai pas eu de difficultés, il faut le reconnaître. Je suis allé malade. J’ai une gastrite sévère, il ne faut pas l’oublier. J’ai été admis à l’hôpital où j’ai bénéficie de tous les traitements. Je suis revenu après à la maison centrale. Et là également, j’ai bénéficié de tous les traitements. Le régisseur me disait toi, tu es qui finalement ? On te voit, tu es prisonnier et malade, tu es privé de liberté mais tu es tout joyeux. J’ai dit, vous voulez que je me fâche ? C’est Dieu qui m’a mis là et pas vous. Le jour où il décidera de me sortir, il me sortira. Je suis égal à moi-même en prison et en dehors », a indiqué le journaliste sportif.
A sa sortie de prison le 19 mai dernier, l’ancien directeur de la communication de la Féguifoot déclarait qu’il ne souhaitait la prison même à son pire ennemi.
Sadjo Bah