An 48 ans de l’agression portugaise/ Le PDG-RDA déchire ‘’Mémoire collective‘’ : ‘’ce n’est pas un livre d’histoire, c’est de la pourriture’’ 

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22 Novembre 1970-22 Novembre 2018. Voilà 48 ans ce jeudi que la Guinée était victime d’agression portugaise. Pour marquer cette date historique, les membres du Parti Démocratique de Guinée- Révolution Démocratique Africaine (PDG-RDA) ont tenu une conférence presse à leur siège à Donka. Cette année, la célébration de cette date d’anniversaire a coïncidé à la publication du livre ‘’Mémoire collective’’ rédigé par des universitaires français et guinéens, des journalistes de RFI et des défenseurs des droits de l’homme.

Les responsables de l’ancien parti au pouvoir -qui dirigea la Guinée de 1958 à 1984- en ont profité pour déchiqueter le livre « Mémoire collective », récemment dédicacé à Conakry.

« Nous disons que ‘’Mémoire collective’’ est une pourriture. Quel est l’objectif de la rédaction de ce livre ? Ils ont commencé depuis 2017 et c’est financé par l’union européenne et la fédération internationale des droits de l’homme- qui relève des Nations unies- qui ont donné des fonds pour que les gens redisent ce livre. Nous avons lu le livre intégralement parce qu’on nous a donné une copie. Dans ce livre, nous avons vu la reprise des déclarations des agents de la 5ème colonne, dans leur déposition là-bas mais, après la suspension du PDG, ils ont chacun écrit un livre. Relisez ces livres-là et lisez ce qu’ils ont écrit dans ‘’Mémoire collective’’, c’est la même chose. Nous nous attendions à ce qu’ils révèlent les secrets d’Etat qu’ils n’ont pas dit, nous avons des archives, ce sont ceux qui ont écrit, qui ont pris nos archives à la présidence de la république, au camp Boiro et dans les camps où il y avait des détentions’’, a dit Elhadj Sanoussy Keita.

Poursuivant, il a donné des explications relatives à la pendaison des personnes qui, selon lui, étaient des mercenaires. Il s’en est ensuite pris au correspondant de la RFI, Mouctar Bah, qu’il accuse d’avoir fait des contrevérités sur l’histoire de la Guinée.

‘’Nous avons pris 70 mercenaires qui ont été pendus de Conakry à Yomou. On les a pris armes à la main à Conakry, Boké, Gaoual et à Koundara. Pour nous, ce livre n’est pas un livre d’histoire, c’est de la pourriture.  Et Mouctar Bah, le fameux correspondant de RFI, j’ai honte pour lui que ce soit un frère guinéen. Mouctar Bah dit qu’il était présent dans la salle le 27 Août 1977 et que le président a été attaqué par les femmes, qu’il a été pris et son grand boubou a été déchiré. Mais, ce sont des histories. Mouctar était à l’école primaire à l’époque. Il était élève et il ne pouvait pas accéder au palais, ce n’est pas vrai’’, a-t-il insisté.

Mohamed Cissé

623 33 83 57

 

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