C’est dans le cadre de la valorisation et de la redynamisation du secteur de la santé que les membres de la Coalition nationale des professionnels de santé (CONAPROS), la Fédération des associations des cliniques privées en Guinée (FACPG), Actions médicales Guinée (ACMEG) et Vie sans fléau (VSF) se sont réunis en synergie pour prendre l’initiative d’informer le ministère de la Santé et l’ensemble des professionnels de santé sur des questions liées aux ordres socioprofessionnels de santé. C’était au cours d’une conférence de presse animée, ce mardi 08 décembre à Conakry.
« Étant donné que nous sommes des organisations de la société civile, notre devoir est d’alerter, d’impulser et de proposer des solutions aux problèmes de santé qui assaillent notre pays. De ce fait, nous avons fait des constats sur le terrain dont entre autres: les mandats de certains ordres socioprofessionnels, principalement l’ordre national des médecins de Guinée, ne sont pas respectés ; les inscriptions et cotisations au tableau des ordres socioprofessionnels ne sont pas à jour ; le faible niveau du respect de l’éthique et de la déontologie des professions médicales paramédicales ; l’inaction et le manque de communication des ordres socioprofessionnels sur les problèmes de santé ; la multiplication des mauvaises pratiques médicales paramédicales qui donnent une mauvaise image des services publics et privés de santé auprès de la population », a expliqué Dr Saran Magassouba, présidente de Vie sans fléau.
Pour cela, les quatre associations des professionnels de la santé suggèrent plusieurs propositions. « Le renouvellement des ordres socioprofessionnels ; la mise en place d’un comité de crise de l’Ordre national des médecins ; la vulgarisation des textes des codes d’éthique et de déontologie ; la redynamisation des ordres socioprofessionnels et le renforcement de la communication sur les problèmes de santé », a souligné la présidente.
Il faut ajouter que ces associations ont pour rôle d’alerter le département de la Santé sur les conditions de vie mais pas d’aller en grève.
Rachidatou Bah (stagiaire)