En Arabie saoudite, espionner le téléphone de son conjoint pourra mener en prison

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Espionner le téléphone de son conjoint sera désormais puni d’une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison en plus d’une lourde amende en Arabie saoudite, a annoncé lundi le ministère de l’Information saoudien.

« Les personnes mariées planifiant d’espionner leur conjoint ou conjointe en Arabie saoudite devront y réfléchir à deux fois car cette activité pourrait leur valoir une amende de 500.000 riyals (108.000 euros) en plus d’une peine de prison d’un an », précise le ministère dans un communiqué publié en anglais.

Cette disposition s’inscrit dans une nouvelle loi contre la cybercriminalité entrée en vigueur la semaine dernière et qui doit, selon les autorités, « protéger la moralité des individus et de la société mais aussi la vie privée ».

Elle a été adoptée pour répondre à « une hausse continue de délits cybernétiques tels que le chantage, la fraude et la diffamation », poursuit le ministère. Royaume ultraconservateur basée sur une version rigoriste de l’islam, l’Arabie saoudite est un des leaders en matière d’utilisation par habitant d’applications pour téléphones portables et de réseaux sociaux.

Plus de la moitié des Saoudiens ont moins de 25 ans et voient le monde numérique comme un échappatoire aux structures officielles et aux traditions. Le royaume a lancé ces derniers mois plusieurs réformes. Dernier pays au monde à interdire aux femmes de conduire, il leur permettra finalement de prendre le volant à partir du mois de juin.

Dans le passé, la législation saoudienne sur la cybercriminalité a été très critiquée par les organisations internationales de défense des droits de l’Homme. Des dizaines de Saoudiens ont notamment été condamnés en vertu de l’ancienne loi pour avoir posté des commentaires critiques sur les réseaux sociaux, entre autres sur Twitter.

En septembre dernier, les autorités avaient appelé les citoyens à dénoncer les activités qu’ils pouvaient juger suspectes de caractère « terroriste » sur les réseaux sociaux. Ces dénonciations peuvent se faire via une application mobile dénommée « nous sommes tous la sécurité ».

AFP

 

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