Visiblement, la Présidence de la République de Guinée ne suffit plus à la DCI (direction de la communication et de l’information de la Présidence de la République). La structure, dirigée par le journaliste Moussa Moïse Sylla, veut désormais contrôler la com jusqu’à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry.
Tenez, ce dimanche 21 août, alors que la presse était fortement mobilisée pour vivre le deuxième voyage de Boni Yayi en tant que médiateur de la Cedeao pour la Guinée, la DCI a pris le contrôle de la chose. L’ex-président béninois qui arrivait dans le vol Asky à 17h55mn n’a donc eu en face que la très puisssante DCI.
Moussa Moïse a indiqué aux nombreux journalistes présents que la DCI fera le travail et se chargera d’envoyer les éléments à la presse.
Ailleurs, une presse de la Présidence s’occupe avant tout de l’image du chef de l’Etat et de la Communication de la Présidence. Ce n’est parce que Boni Yayi, ancien président doit voir (peut-être) en premier lieu la Présidence qu’on doit interdire à la presse de le couvrir. Il suffisait simplement de dire à l’hôte et à sa délégation de ne pas se prêter aux questions des journalistes. Mais leur interdire l’accès à l’événement est simplement de la petite dictature. Que chacun joue son rôle !
Mamadou Yaya Barry