Bachir Diallo, ministre Sécurité : « je pouvais également mourrir » dans l’accident de Kolaboui

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Lors d’un rassemblement des services de sécurité et de protection civile à Coléah ce vendredi 24 juin, le ministre de la sécurité est revenu sur le jour funèbre de l’accident de Kolaboui dans lequel son cortège était impliqué, faisant onze morts et des blessés.

Selon Bachir Diallo qui parcourait l’intérieur du pays dans le cadre dep l’immersion gouvernementale, l’accident aurait été causé par un chauffeur-apprenti qui aurait effectué un dépassement dangereux en 3ème position.

« Entre Boké et Kolaboui, un chauffeur-apprenti, je le précise bien, a fait un dépassement en troisième position, je ne sais pas s’il avait un permis, seul Dieu nous le dira à l’au-delà maintenant , et c’était sans appel. Il y a eu 11 morts et 4 blessés malheureusement. Que les âmes de ces malheureux défunts innocents reposent en paix », déclare-t-il encore sous le coup de l’affliction. 

Poursuivant, le ministre de la sécurité qui pointe les défaillances de son département, relève qu’il a fallu faire venir des ambulances d’autres préfectures pour transporter les corps.

« Il a fallu faire venir les ambulances des préfectures, des casernes partout pour transporter les corps à leur lieu de destination finale. Le Premier ministre ne voulait pas me laisser là-bas, parce qu’il comprenait bien dans quel état d’âme j’étais. J’ai dit au Premier ministre, je ne peux pas aller, je suis obligé de rester ici. Je suis resté jusqu’au départ du dernier corps. Et je suis allé à l’hôpital de Kamsar pour revoir les blessés, voir les autorités de l’hôpital, les encourager et leur donner un peu de ressources et donner les instructions aux services de police de Boké pour s’occuper d’eux. Heureusement ils sont tous sortis de l’hôpital (…). Je pouvais également mourrir dans cet accident. Mais si je mourrais moi, c’était pour une bonne cause. Je serais mort en mission commandée. Il n’y avait qu’à dire que son âme repose en paix. Parce que ça pouvait arriver à n’importe qui. Donc ce qui fait qu’on n’a pas pu faire Fria. On est revenu à Kindia, on a abordé le thème de la sécurité routière qui revient encore à la police », a-t-il expliqué. 

Maciré Camara

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