Boké: la 1ère promotion des infirmiers d’Etat, baptisée général Siba Sévérin Loholamou, s’engage sauver des vies humaines
Les étudiants de la 1ère promotion des infirmiers d’Etat de l’Institut privé de formation professionnelle en Santé, El Hadj Damantang Camara de Boké, baptisée, « général de Brigade, Siba Sévérin Loholamou», gouverneur de la Région administrative (RA) de Boké, ont reçu samedi, 03 novembre 2018, leurs diplômes de fin d’étude.
Au terme de 03 ans de labeur, les 28 infirmiers d’Etat dont 09 sages-femmes, les étudiants ont prêté sermon avant de s’engager à sauver des vies humaines.
L’évènement a mobilisé outre, les autorités régionale, préfectorale et communale, les responsables des établissements scolaires publics et privés, le Consul honoraire de la Guinée Bissau basé à Boké, son Excellence Mohamed Kassim, des sous-préfets ainsi que les parents et amis des étudiants.
Dans sa communication, le porte-parole des étudiants, Jean Faya Ouendéno a mentionné que sa promotion mettra tout en œuvre pour mieux affronter le marché de l’emploi.
De son côté, le fondateur de l’Institut, El Hadj Sékou Souaré a déclaré : «En mettant en place cette école, nous avons voulu exprimer notre gratitude, notre reconnaissance à l’endroit de la population de Boké qui nous a tout donné.»
Il a ajouté que la mise en place de cet institut vise aussi, à créer un ambrions de formation destiné à former les jeunes désirant faire carrière en infirmerie.
Pour le préfet de Boké, Aboubacar M’Bopp Camara «Ces jeunes infirmiers, avec le courage, la détermination, l’engagement, peuvent tout réussir dans la vie active et être utiles à la population guinéenne dans son ensemble.»
Visiblement ému, le gouverneur de Région, général de Brigade Siba Sévérin Loholamou dont la promotion porte le nom a déclaré :
«Je suis très ému et marqué par cette marque de confiance en ma modeste personne. Je ferai tout pour que ces jeunes remontent la pente et connaissent succès dans leur carrière.
Au retour, qu’ils sachent que lorsqu’on porte le nom d’une personnalité, cela doit se traduire par des actes de dignité, sincérité, de fierté et de professionnalisme. Surtout, ils ne doivent pas rabaisser la barre qui a été placée très haut par le fondateur de l’Institut.»
La fin de la cérémonie a été marquée par une prestation artistique de la Communauté forestière vivant à Boké, la remise des satisfecits et cadeaux symboliques aux personnalités de marque au rendez-vous.
Mamadouba Camara, Boké