Boké/Affaire gare routière 400 bâtiments : la mission de la CNTG pour concilier les parties
Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.
Dans le cadre de la résolution de la crise qui secouait l’union des transporteurs de la préfecture de Boké autour de la gestion de la gare routière 400 bâtiments, une mission de la Confédération nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG), vient d’effectuer un séjour de travail dans la Cité minière de Boké.
La mission conduite par Abdoul Aziz Camara, 1er secrétaire général adjoint de la CNTG, avait pour mobile principal de mettre ensemble le camp de Hamidou Pendessa, titulaire d’un contrat de 25 millions avec la Commune urbaine et le groupe du général Ousmane Dem, secrétaire général de l’union des transporteurs de Boké, une Section affiliée à la CNTG.
Pendant son séjour, les délégués de la CNTG ont réussi à rapprocher les parties prenantes à savoir, le Camp du DG (Hamidou Pendessa et le groupe de Dem).
L’objectif était de parler du développement social, environnemental, économique et culturel de la préfecture de Boké, rappelle le Chef de Mission, Abdoul Aziz Camara.
Après trois jours d’échanges houleux, la mission a également réussi à convaincre Hamidou Pendessa (DG) qui a accepté de mettre son Contrat à la disposition du Camp de Dem en vue d’assurer une gestion commune de la Gare routière 400 bâtiments dont le nom a tant agité la toile.
Malgré la dimension représentative, sociale et environnementale des missionnaires de la CNTG, «Le groupe de Dem a catégoriquement refusé qu’il y ait une gestion commune de la gare routière 400 bâtiments.» a témoigné le chef de mission.
Pour M. Camara, «Nous sommes pour l’unité syndicale. Mais à Boké où nous avons été émerveillés par la qualité de l’accueil de la part des autorités c’est une section affiliée à la CNTG qui a refusé notre doléance. Mais notre mission est complémentaire, elle n’est donc, pas un échec comme le pensent certains car, elle vient s’ajouter aux efforts des autorités locales…»
«Il y avait des personnes ressources qui boycottaient ce que nous fabriquions ici pour souder les deux parties.» regrette le Chef de mission.
Réconfortant la délégation, le gouverneur de Région, général de Division, Siba Sévérin Loholamou a indiqué : «A la délégation, nous disons grand merci. Ne soyez pas frustrés. Votre mission est une réussite. Nous tenons à ce que la paix, la quiétude sociale prévalent par rapport à cette fameuse affaire de la gare routière qui est la vitrine de la préfecture de Boké.»
Par ailleurs, il a instruit le préfet à maintenir de continuer à mettre de l’ordre à la gare routière 400 bâtiments jusqu’à nouvel ordre.
Visiblement remonté, le préfet a menacé d’arrêter et emprisonner toute personne qui mettra pied sur ce site.
Présent à la rencontre, le 1er Vice maire de la Commune, Mohamed Aly Camus Camara se dit avoir le cœur meurtri et a réaffirmé que la Commune est consentante à souscrire à tout ce qui peut créer le désordre dans la Cité.
Ainsi, il convient de rappeler que, la gestion de la gare routière 400 bâtiments revient à la préfecture, tutelle rapprochée de la Commune urbaine.
A noter que, la Décision de la Confédération Syndicale des Travailleurs de Guinée (CNTG) est vivement attendue les jours à venir.
Mamadouba Camara, Boké