La soustraction des batteries dans les véhicules est devenue ces derniers temps, monnaie courante dans la préfecture de Boké, une ville qui attire les chercheurs de billets de banques de tous les horizons.
Ce qui n’est pas sans conséquences pour les pauvres propriétaires des véhicules qui, chaque jour que Dieu fait, continuent de payer les frais.
Mais pour l’heure, ce sont des individus qui, souvent, échappent aux grappins des détenteurs d’engins roulants dans des foyers et garages.
D’après certaines victimes, «ce sont des jeunes qui maîtrisent les recoins des endroits où ils opèrent notamment. Ils ont des informateurs voisins à la plupart des victimes… »
Pour d’autres, «ce sont des réseaux des apprentis mécaniciens qui sont à la base de ces sales opérations nocturnes. Pour les épingler, il faut beaucoup de stratégie et de vigilance ou installer des alarmes sur les voitures…»
Mamadouba Camara, Boké