La préfecture de Boké, zone minière par excellence, connaît aujourd’hui une présence massive de personnes frappées par la dépression mentale très poussée.
Ces fous qui sillonnent la ville en toute liberté, échappent à la vigilance et au contrôle des autorités administratives.
Parmi eux, il y a ceux qui évoluent dans le transport des déchets du marché central pour se nourrir. Par contre, d’autres se contentent de la mendicité.
De l’avis de certains citoyens, « on ne doit pas laisser ces fous se promener comme ça ou déambuler à travers la ville de Boké. C’est comme ça que tout a commencé au Libéria… »
Pour d’autres, « leur présence représente un danger, une menace pour la population. Normalement, ces fous devraient être tous dans les centres de traitement psychiatriques »
Mamadouba Camara, Boké