CAN 2019. Algérie-Guinée, un choc qui fait forcément flipper !

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Le Syli peu convaincant, les fennecs rayonnants, il y a de quoi accorder une attention singulière à ce choc qui oppose deux sélections au parcours totalement opposé à l’issue du premier tour.

Les choses sérieuses commencent ce dimanche pour la Guinée. Après un parcours en dents de scie dans les matchs du groupe B (un nul, une défaite et une victoire), soldé par une qualification poussive grâce aux circonstances favorables aux meilleurs troisièmes des poules, Le Syli va basculer non seulement dans une autre compétition mais face à un adversaire redoutable. L’Algérie, son adversaire en 8ème de finale, est en quête d’un titre continental à cette expédition égyptienne. Son attaque et sa défense affichent d’ailleurs les meilleures statistiques du tournoi (6 buts marqués contre 0 buts encaissé). C’est une équipe en pleine confiance que devra défier l’équipe de Paul Put si elle veut poursuivre l’aventure au pays des pharaons.

Au stade international du Caire, les fennecs arrivent la tête plus légère et le moral gonflé à bloc. « On a obtenu un maximum de points, les garçons ont été superbes », avait déclaré l’entraineur des fennecs après le carton plein face à la Tanzanie. Pour avoir surclassé l’autre favori de la Poule C, le Sénégal, les hommes de Djamel Belmadi peuvent enfin nourrir le rêve d’aller au bout. Avec des individualités à donner du tournis à l’image de l’ailier de Manchester City Riad Marhez, de l’attaquant de Fenerbahçe Islam Slimani, de Faouzi Ghoulam (Naples) ou même de Nabil Bentaleb (Schalke 04), l’Algérie possède de sérieux arguments contre la Guinée.

En face, une équipe du Syli qui sort d’un premier tour où quoi dise a été loin des attentes. Après un nul face au baréas, les coéquipiers du capitaine ‘’Ibou’’ se sont loupés contre les Super Aigles. Une défaite qui les condamnait à décrocher les trois points face au Burundi pour se hisser au second tour. Le Syli a tout de même le mérite d’avoir évité le piège burundais qui se présentait devant lui, mais la suite de la compétition s’annonce très ardue et cela commence par un exploit face aux fennecs d’Algérie, potentiel favoris de l’édition.

S’il n’y a pas de quoi sauter au plafond, il y a tout de même des choses qui jouent pour l’équipe de Guinée.

La confiance

Depuis la défaite contre le Nigéria, le belge Paul Put semble avoir trouvé l’équilibre recherché pour la cohésion du jeu de son équipe. Ibrahima Traoré, Simon Falette, Issiaga sylla, Ibrahima Cissé ou même le néo romain Amadou Diawara se sont imposés dans le onze du sélectionneur et dégagent au fil des matchs, une confiance positive aux autres coéquipiers. La montée en puissance match après match du capitaine Ibrahima Traoré longtemps blessé, peut être une illustration de cet équilibre. Sa vivacité et ses capacités de percussion dans son couloir sont autant d’atouts pour l’équipe.

La solidité défensive

C’est le gros point positif à l’issue de ce premier tour. L’association Falette – Seka dans l’axe centrale du Syli a apporté une solidité depuis le match contre le Nigéria. En dépit du but encaissé sur corner, ce duo semble désormais rassurer dans le jeu défensif du Syli. La maturité du nancéen Ernest Seka et l’expérience du haut niveau du pensionnaire du club allemand de Francfort Simon Falette, constituent un argument vendable pour résister à une attaque des fennecs jusqu’ici efficace. La titularisation du portier du FC Pau Ibrahim Koné dès la deuxième sortie contre le Nigéria, est un choix fort et judicieux du sélectionneur, car la Guinée n’a encaissé qu’un seul but depuis. Entre parades, sang-froid et très bon jeu bal au pied, le natif d’Abidjan est une sérieuse arme dans l’arrière garde du Syli.

L’état d’esprit

Gagner en souffrant, ça fait parfois plus avancer un groupe qu’une jolie promenade. De toutes les façons, si le Syli veut aller loin dans cette compétition, il lui faudra tenir bon pour battre les ‘’grands’’. Cela passe par un bon esprit d’équipe tel qu’ils l’ont démontré pour venir à bout des Hirondelles. Mais professionnels qu’ils sont, les joueurs du Syli n’ont pas besoin de nos leçons pour savoir ce qu’ils ont à faire. En gros, s’appuyer sur les quelques mouvements offensifs et la cohérence collective montrés face au Burudi, le tout dans une éfficacité retrouvée de l’attaque portée par le bordelais François Kamano qui doit se racheter, du dijonnais Sory Kaba dans l’obligation de monter en puissance et surtout de l’auxerrois Mohamed Yattara, auteur d’un doublé face au Burundi.

Le Syli saura-t-il hausser le ton d’ici là ? Ce choc permettra-t-il à l’équipe de Paul Put de retrouver ses marques pour aller à conquête de l’histoire ?

« Ça sera sur le terrain et ça va être un match très difficile. C’est une bonne équipe avec des joueurs très costauds. Maintenant, c’est notre tirage et notre destin. A nous de travailler et d’être prêts pour dimanche », a répondu le défenseur Simon Falette au micro de nos confrères de foot224. Qu’on croise donc les doigts à j-4 en gardant l’impatience d’en découdre avec ces favoris de fennecs.

 

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1 commentaire
  1. Sylla dit

    Karamo Nanfo Soumaila Diaby doit faire des bénédictions en N’ko pour donner le courage à ces jeunes. Ha ha ha.
    On ne veut pas de bénédictions en arabe car ça c’est la langue Algériens lol

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