A Kipé2 aussi, la casse n’a épargné aucune couche sociale. La maison familiale du secrétaire exécutif de l’UFR l’honorable Saikou Barry a été rasée par le bulldozer.
« Ma mère m’a appelé, c’est la maison que mon père en tant qu’ingénieur de télécom a pu avoir durant toute sa vie. Arrivé de Moscou après quelques travaux en Allemagne, il est revenu en Guinée, il a été arrêté mis en prison au camp Boiro. Sorti de là, il a travaillé de 1972 en 1999. Il a été à la fin membre du CNC. Durant toute sa vie, il n’a pas magouillé. Il a cherché à construire une maison. A sa mort d’ailleurs, il n’avait pas terminé. C’est moi et quelques frères qui avons finalisée. C’est dans cette maison que notre maman se trouve. Tous les documents légaux sont avec nous. C’est l’Etat qui a octroyé le terrain à mon père qui était fonctionnaire d’Etat. C’est cette maison, aujourd’hui que la force du pouvoir est en train de détruire. Des personnes qui n’ont jamais construit une maison dans leur vie sont en train de détruire les maisons des gens. C’est facile de détruire mais construire, c’est difficile », déclare le député sur un ton dépité.
Mediaguinee