Fête du 2 octobre au stade du 28 septembre : échec du défilé civil et…aussi évanouissement

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La célébration des 60 ans de l’indépendance guinéenne a été globalement une réussite. Mais de nombreuses imperfections ont été enregistrées avant, pendant et après la fête au stade du 28 septembre.

Avant la fête, des agents de sécurité ont bloqué des journalistes à l’extérieur du stade en les empêchant d’avoir accès à la pelouse malgré les accréditions dont étaient munis ces journalistes. Ces journalistes ont traîné des heures durant avant d’avoir accès au stade. Un autre militaire, apparemment qui n’avait aucun rôle à jouer a interdit à un journaliste qui se bataillait pour entrer au stade, de filmer l’escorte présidentielle avec des propos qui sonnaient comme une menace . Les journalistes ont fait des pieds et des mains pour avoir accès à l’intérieur du stade. Il a fallu l’arrivée du Président Alpha Condé pour que les journalistes aient finalement accès au stade. Une jeune fille nous a confié en off qu’elle a payé de l’argent pour avoir accès au stade.

Pendant le défilé, c’est un autre désordre qui a été enregistré. Le défilé civil qui avait pourtant bien commencé par les cadres du Ministère de la Communication s’est vite transformé en un désordre. Au point de pousser le maître de cérémonie à demander l’arrêt de ce défilé civil. En présence du président de la République et de 11 autres chefs d’État africains, des individus de toute nature se sont introduits sur la pelouse arborant des tuniques de tout genre, criant des slogans qui n’ont rien à avoir avec la fête du 2 octobre pour défiler devant des milliers de guinéens venus assister au 60è anniversaire de l’indépendance de la Guinée .

Pendant le déroulé du défilé, des jeunes filles s’évanouissaient de gauche à droite et étaient secourues pas des agents de la Croix-rouge.

Après le défilé, des journalistes ont été confinés à l’intérieur du stade alors qu’il voulaient réaliser des interviews avec les autorités au plus haut niveau. Peine perdue, des agents ont bloqué toutes les sorties empêchant ainsi les gens de se mobiliser. Le comble est que certains journalistes des organes publics ont pu sortir alors que ceux de la presse privée n’ont pas eu le même privilège afin de réaliser des interviews. Il a fallu encore à ce niveau que la pelouse soit envahie par la foule qui était coincée dans les tribunes pour que le passage soit enfin libéré pour les journalistes.

Thierno Sadou Diallo

+224 626 65 65 39

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