Célébration du 8 mars : la ministre de l’Action Sociale annonce les couleurs

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L’humanité célébrera le 8 mars prochain, la journée internationale de la femme. A cette heureuse occasion, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, Hadja Mariam Sylla a animée vendredi dernier une conférence de presse animée au cours de laquelle elle a procédé au lancement des festivités de cette journée internationale qui a pour thème national : « Autonomisation des femmes en lien avec le développement durable : Bilan de 2010 à nos jours ».

Selon elle, « La journée du 8 mars est consacrée à des rassemblements à travers le monde et offre l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements pour célébrer les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications ou encore améliorer la situation des femmes… »

Poursuivant, elle a précisé que c’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et leur participation à la vie politique et économique pour les Etats. « C’est le lieu d’évaluer les différents engagements auxquels ils ont souscrit en faveur de l’émancipation féminine »

Plus loin, elle dira que « les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente. Au titre de l’année 2019, le thème central retenu s’intitule « penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ». Cette thématique propose de réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans les domaines suivants : les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et la construction d’infrastructures ».

Parlant des festivités, la ministre a annoncé que la Guinée célébra l’édition 2019 au cours d’un mois ponctué de conférences, de débats télévisés, de reportages radiodiffusés et télévisés, d’expositions-ventes, de portraits d’icones féminines et appui aux organisations d’autonomisation des femmes, remise d’équipements.

« Le 8 mars, nous allons procéder au lancement du projet d’appui à l’entreprenariat féminin et à l’autonomisation de femme( PEFAF); Exposition-vente; Valorisation de l’immense génie créateur des femmes guinéennes dans le domaine de l’artisanat et de l’agro-alimentaire; Visite aux femmes et enfants malades dans les CHU d’Ignace Deen et de Donka; Plaidoyer en faveur de l’inclusion, la participation, la protection et l’automatisation des femmes », a-t-elle indiqué.

Elisa Camara

+224 654 95 73 22

 

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1 commentaire
  1. CONDÉ ABOU dit

    Le projet de soutien à l’autonomisation des Femmes est une excellente idée, particulièrement en Afrique Subsaharienne.

    Ceci dit, il serait bon à mon humble, de voir comment faire plus de résultat concret dans la stratégie de lutte contre la pauvreté via l’inclusion financière, mais également de voir, comment sur un tout autre plan, combattre les mutilations génitales féminines en Guinée dont le niveau est encore inquiétant selon les organisations internationales.

    La Guinée ne peut pas du tout être honorée, d’être fichée dans les statistiques internationales à côté d’un pays comme la Somalie pour les faibles résultats en termes de lutte contre les mutilations génitales féminines. Ce n’est pas du tout normal que la Guinée ne progresse pas sur ce plan.

    Pour la simple raison, que l’on a l’air de voir que les résultats des organisations féminines Guinéennes sont encore très faibles sur ce plan.

    Ensuite, il y a la prospection et le marketing sur le commerce international des produits locaux en provenance de la Guinée : le karité et ses dérivés, le néré, le fonio, les feuilles de manioc et de patate, l’huile de palme, l’huile de coco, les poissons fumés, les produits de l’artisanat, etc…

    Les Femmes de Guinée, devraient être plus visibles dans ce commerce international, particulièrement dans les pays riches du Nord, à côté de leurs sœurs du Maroc et de Tunisie, du Kenya qui excellent par exemple dans le commerce électronique des produits locaux de l’artisanat.

    La semaine dernière, je lisais un papier de Fraternité Matin qui relatait une bonne nouvelle pour les Femmes Ivoiriennes.

    Selon la Presse Ivoirienne, les autorités américaines viennent d’accorder la «certification bio» au karité ivoirien, permettant à la Côte d’Ivoire de vendre ses produits sur le marché international aussi bien en Amérique du Nord qu’en Europe, et surtout de booster l’autonomisation économique des femmes, fortement ancrées dans la filière.

    C’est le 21 Février 2019, que l’information a été officiellement portée à la Ministre Ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, par la Représentante Résidente de ONU-Femmes en Côte d’Ivoire.

    « Je suis heureuse d’annoncer à la ministre que le projet qu’elle a initié dans le cadre de ses anciennes fonctions a été accueilli avec succès. C’est le projet relatif à la chaine de valeur de la filière karité. Nous venons de recevoir la certification bio de cette filière », selon la Représentante de l’ONU-Femmes en Côte D’Ivoire Madame Antonia Ngabala Sodomon.

    Selon les sources officielles, la production d’amande de karité en Côte d’Ivoire est estimée à 400.000 tonnes dont la moitié seulement est récoltée annuellement par des femmes dans les huit régions productrices, à cause de la pénibilité du travail.

    « Etant donné le fait que 3 kg d’amande de karité donnent un kilogramme de beurre (…), si tout est vraiment ramassé, avec des équipements qui leur évitent de se casser le dos, elles peuvent atteindre les 400.000 tonnes d’amande de karité, soit 100.000 voire 150.000 tonnes de karité, ce qui est non négligeable », selon l’une des promotrices du projet.

    Le projet Ivoirien soutenu par ONU-Femmes, portait notamment sur la formation de 300 femmes issues de neuf coopératives et huit Petites et Moyennes Entreprises (PME), et l’élaboration d’une feuille de route et bien d’autres actions, en vue de valoriser le potentiel de la filière karité en Côte d’Ivoire.

    Aujourd’hui, le karité Ivoirien a pratiquement une belle ouverture sur le marché Américain et Européen.

    C’est une approche qui pourrait être envisagé en Guinée, en vue de la création de richesse et d’emplois qualifiés comme en Côte D’Ivoire, aussi bien pour le karité et ses dérivés, que pour nombreux autres produits de base en provenance de la Guinée.

    Bonne journée internationale de la Femme en Guinée, et debout Femmes de Guinée.

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