Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo a, dans un post sur sa page Facebook, condamné mercredi les agissements de la justice contre des cadres de son parti et ceux des partis alliés. Ibrahima Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Mamadou Cellou Baldé, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui et Sékou Koundouno sont poursuivis par parquet de Conakry pour « menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre publics »
Pour le président de l’UFDG, ‘’les violences déclenchées par Alpha Condé pour faire passer son coup d’Etat électoral continuent de faire des victimes, notamment dans les rangs de l’UFDG »
« Après m’avoir séquestré à mon domicile, fait occuper par l’Armée mes bureaux et le siège de mon Parti et fait tuer par balles 48 personnes, le tyran a décidé de décapiter mon parti en se livrant à l’arrestation de ses dirigeants », déplore-t-il.
« Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah ainsi qu’Etienne Soropogui et Sékou Koundouno sont aujourd’hui dans le collimateur de Alpha Condé qui a déjà actionné sa justice à cet effet. Et le motif est vite trouvé. Ils sont accusés par le Procureur de proférer des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre publics alors que les 48 morts des violences post-électorales et les 99 morts du FNDC n’ont encore suscité aucune réaction de la part de notre Procureur. Quelle honte ! », écrit le principal opposant au régime de Condé.
Aux dernières nouvelles, on apprend l’arrestation du vice-président du parti Ibrahima Chérif Bah, ancien gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG)
Mamadou Yaya Barry