Choix du patriarche de N’zérékoré : une organisation de défense des droits de l’homme dénonce l’immixtion des autorités

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Depuis une semaine maintenant, la capitale de la région forestière, au sud du pays à deux patriarches. Ce qui est d’ailleurs une première dans l’histoire de la cité. 

Après donc les sorties médiatiques du très proche du président en la personne de Sékou Souapé, membre du bureau politique national du parti au pouvoir, c’est autour du collectif des organisations de défense des droits de l’homme en région forestière de dénoncer l’altitude des autorités locales qu’il qualifie d’ingérence dans le choix du patriarche. Ils l’ont fait savoir à travers un point de presse animé le jeudi, 21 janvier dernier.

« Nous sommes indignés pour l’intronisation de deux patriarches dans la même ville de N’zérékoré. Nous rappelons encore des mauvais précédents en Basse Guinée, à kissidougou, Guéckédou et tout récemment à Macenta, la déchirure du tissu social, la haine et des morts. Ce que nombre de commis de l’Etat ignorent pour nous qui connaissons la fragilité du tissu social et la versatilité de la paix dans la commune urbaine de N’zérékoré. Nous interpellons les autorités administratives à tous les niveaux de faire preuve de retenue. Car, ni la constitution, ni le code des collectivités, ni la loi sur le fonctionnement de l’administration publique ne leur confère le droit de s’ingérer dans le choix ou l’intronisation d’un patriarche. Le choix d’un patriarche ne relève exclusivement et exclusivement que de la communauté de la lignée familiale, clans et tribus en charge de cette responsabilité », a laissé entendre Emmanuel Fassou Sagno, porte-parole du collectif.

Pendant ce temps, la famille Zogbalas, la famille fondatrice du patriarche reste fortement divisée sur le choix du successeur unique du feu Hazaly Moholomo Zogbélémou.Mais le camps de Lambert Goikoya Zogbelemou accuse le maire de la commune, Moriba Albert Delamou qui a officiellement reconnu d’ailleurs David Mansa Zogbelemou, fils du défunt patriarche.

Pour le maire, c’est en guise de respect à la mémoire du feu Hazaly Moholomo qui’il aurait dit de lui faire remplacer par son fils. Une prise de position mal appréciée qui indique que le choix du patriarche relève de la famille mais pas un patriarche comme ce furent le cas des vénérés, Amara Nioké, Chef Manimou.

La crainte du collectif des organisations de défense des droits de l’homme reste partagépar bon nombre d’observateurs qui craignent également à des risques de violences entre les deux camps rivaux.

Amara Souza Soumaoro, Correspondant préfectoral à N’zérékoré

+224 621941777

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