Cinéma : bientôt « Adinfinitum » de Ramata Barry sur le marché guinéen

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Artiste, comédienne de 32 ans et receveuse au niveau de la Société de Transport de Guinée (SOTRAGUI), Rama pour les intimes depuis sa tendre enfance tente non sans écueils de relever le défi de sa passion du cinéma. Celui d’être artiste de grande renommée.

A l’image de Harouna Pessè de Lewourou-yèrè, du duo Kabakoudou-Grand Devise et bien d’autres, Rama tient à persévérer. Mais quelles sont ses sources d’inspirations ? L’enfant de la Capitale du Fouta touristique répond à cœur joie : «Avec humilité, je m’inspire des réalités sociétales. C’est un peu plus fort que moi, j’ai comme l’impression que c’est un don de la nature. J’estime que l’artiste est un éclaireur de la société à travers sa dextérité, sa finesse d’esprit ».

Avec un brin de remord, l’artiste ajoute: « Cependant, je suis absolument contre le mariage de famille étant moi-même victime. Dieu merci, je parviens à soutenir pour l’heure mes deux enfants. A souligner que j’ai été orpheline de mère depuis à l’âge de 2ans. Là, vous comprendrez que le manque de soutien était de la partie. Paix aux âmes disparues. Aujourd’hui, j’ai ma propre troupe et mon premier film est déjà au point. Comme participation comédienne, il y a des amis léonais qui ont fait des partitions dans des films nigérians. En résumé, je mets en exergue l’attitude des époux irresponsables qui ont de la peine à assurer les dépenses quotidiennes du foyer… ».

Par rapport aux droits brimés de la femme, notamment l’excision, Rama ne mâche pas ses mots : « Je pense que l’excision est une pratique néfaste pour la jeune fille qui, malheureusement persiste encore malgré de grands efforts consentis sur le terrain par l’Etat et les Organisations non gouvernementales. Je lance un appel aux parents d’atténuer, à défaut d’abandonner cette pratique qui cause beaucoup de dégâts physiologiques aux filles pour leur épanouissement… ».

Comme message, Ramata Barry sollicite une assistance de l’Etat et des mécènes pour les artistes. « J’exhorte aux femmes de faire preuve du sérieux en mettant en tête que le labeur paye toujours. Même si de nos jours certaines femmes, pour échapper à la bouche des mauvaises langues, ne se marient pas par amour, mais par contrainte. La femme, dans les conditions normales, est libre de choisir l’homme de son goût. Ô méfiez ! Ce sont des virus », a-t-elle conclu.

Rouguiatou Bah

 

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