Cinéma : fin de la 1ère édition du festival international de la critique cinématographique à Conakry
Les rideaux sont tombés ce lundi 15 octobre 2018, sur la première édition du festival international de la critique cinématographique sous le thème ‘’Conakry film festival.’’ Initiée par l’association guinéenne des critiques du cinéma (AGCC), cette première édition a été clôturée dans la salle de spectacle du musée national de Sandervalia, dans la commune de Kaloum.
En effet, durant 5 jours, les activités du festival auxquelles ont pris part les cinéastes venus du Niger, du Sénégal, du Burkina Faso tournaient autour des panels, des projections et des débats. Dans les panels, les thèmes débattus étaient nombreux dont l’économie du cinéma, pourquoi la critique du cinéma, comment professionnalisé la photographie en Guinée et l’importance du cinéma dans notre vie.
Selon Fatoumata Sagnane, président l’association guinéenne des critiques du cinéma (AGCC), des projections des films ont été aussi faites. ‘’Tels que Benko de Mohamed Camara, les épouses de Oumou Barry, le soleil de la démocratie de Mohamed Camara, le prix du pardon de Mansour du Sénégal, il va pleuvoir sur Conakry de feu Cheick Fantamady Camara, à qui nous rendons un hommage mérité’’, dira-t-elle.
Poursuivant, elle a précisé : ‘’Je terminerai ces propos en gardant dans mon cœur une grande lueur d’espoir que le gouvernement guinéen mettra à la disposition de notre Ministère de tutelle de gros moyens afin que le projet cinématographique soit financé dans sa globalité. Le cinéma ne peut se développer vous le savez au tant que moi sans qu’il ne soit considéré comme une industrie …’’
Quant à la Directrice de l’office national du cinéma Madame Mariame Camara, elle a remercié les cinéastes des autres pays pour tenir main forte aux initiateurs du festival. ‘’On espère que la lueur d’espoir dont parle Fatoumata Sagnane, il faut toujours laisser la bougie allumée parce que sans cette bougie allumée rien n’est possible. Cet espoir et cette lueur doivent continuer parce que la deuxième édition sera fantastique’’.
De son côté, Kerfalla Makanena, conseiller juridique du Ministère des sports, de la culture et du patrimoine historique a, à l’entame de ses propos a tenu a précisé qu’au carrefour des civilisations, chaque nation se distingue par sa culture. ‘’C’est ce qui fait la démarcation entre les nations et il est du devoir de l’Etat de préserver et de valoriser son patrimoine culturel. Dans cette dynamique, il me revient de constater aujourd’hui qu’il y a une lueur d’espoir qui se dessine à l’horizon pour la relance du cinéma africain. La rencontre des professionnels que vous êtes venus du Burkina, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire en est une parfaite illustration’’.
Parlant dudit festival international qui est à sa première, il a au nom de son ministre de tutelle annoncé la bonne nouvelle aux cinéastes guinéens. ‘’Dans la restructuration du Ministère pour une première fois on a eu à intégrer le fonds d’aide à l’action culturelle. C’est pour permettre d’alimenter ce fonds qui servira au financement des activités dans le secteur culturel, notamment le cinéma qui a fait la fierté de l’Afrique pendant les années d’indépendance…’’
Youssouf Keita