CNT : recalé, le représentant de la Basse Guinée parle de « honte »

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La nomination des membres du conseil national de la transition par le colonel Mamadi Doumbouya continue à alimenter les débats.

A Kindia, les citoyens s’interrogent sur la situation de leur représentant qui n’a  pas été nommé au compte de la Basse Guinée. Ce mercredi 26 janvier 2022, leur  candidat du nom de Salifou Sylla s’est exprimé sur la question. Selon ce représentant, cette nomination consiste à renvoyer une honte aux autorités de la région qui se sont impliquées dans les préparatifs pour le CNT. 

C’est suite à plusieurs évaluations que le nommé Salifou Sylla a été désigné et retenu par les autorités de Kindia dans le but de représenter la jeunesse de Kindia au conseil national de la transition.  Seulement, ce jeune activiste connu de tous et de loin de par ses aptitudes intellectuelles n’a pas été  retenu.  Une nomination qu’il dit avoir accueillie diversement.  《 Ce décret je l’ai accueilli avec deux facettes,  une première qui est une déception parce qu’on ne peut pas mettre en place tout un processus au niveau de la région en impliquant les autorités et après tout, on remet tout ça en cause. Donc c’est une déception.  Quelque part aussi, je ne suis pas du tout  surpris parce que nous le savons tous, nous en Guinée. C’est un pays où  tout est possible. Il faut normalement laisser  les entités ou les instances  choisir  leurs représentants au CNT mais tel n’a pas été le cas. Les gens qui ont fait des concours à l’intérieur du pays, leur liste n’a pas été  prise en compte, la liste a été écartée« ,  a d’abord indiqué Salifou Sylla. 

 » C’est une façon de couvrir de honte les autorités qui se sont impliquées… »

Poursuivant son intervention,  ce candidat malheureux au compte de la basse Guinée a ajouté que cette nomination consiste à faire  honte aux autorités qui se sont impliquées tout au long de ce processus. Moi je me suis dit que depuis le 5 septembre,  il y a un mot qui a retenu mon attention, c’est abandonner nos anciennes pratiques,  le colonel Mamadi Doumbouya l’a dit à maintes reprises. Je me demande pourquoi on utilise les mots et puis on refuse de les appliquer. S’il faut abandonner nos anciennes pratiques,  moi je pense que ce cas de figure ne devrait pas se présenter comme ça. On ne devrait pas normalement amener la honte aux gouvernorats à la préfecture parce que  ce sont les autorités qui se sont impliquées largement au niveau des régions pour la réussite de ces activités.  Et, si aujourd’hui  on dit non ce que vous avez fait ce n’est pas bon, nous on va choisir d’ailleurs  c’est une manière décrédibiliser ces instances-là, c’est  une manière de couvrir de honte ces autorités qui sont impliquées.  Moi, en tant que jeune, je me suis dit que l’espoir était là parce qu’on a dit, les intellectuels n’ont rien fait, il faut laisser le soin aux militaires et voilà comment ça commence à aller. J’ai trop peur pour la suite.  Dit-il

Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia

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