Dans le but de mettre de l’ordre dans le secteur du commerce, le ministre du Commerce, Boubacar Barry a procédé ce mardi, 4 août 2020, au lancement officiellement des cartes biométriques professionnelles de commerçant à travers une conférence de presse. C’était dans les locaux dudit ministère en présence de plusieurs cadres techniques.
Selon le Directeur national du commerce intérieur, Ousmane Bah ces nouvelles cartes sont non seulement biométriques et conçues en PVC (support plastique), mais aussi muni d’une bande magnétique, sécurisée et non falsifiable.
Parlant des objectifs visés par l’administration par rapport à ces cartes, il dira qu’ils sont entre autres « constituer un fichier biométrique des acteurs du commerce des biens et des services sur l’ensemble du territoire national ; contribuer à la formalisation du secteur formel ; initier et mettre en œuvre tout le programme, projet et ou activité de professionnalisation des acteurs. »
S’agissant des procédures pour obtenir ladite carte, il a précisé : « Pour obtenir une carte de commerce, tout opérateur économique du secteur du commerce des biens et services doit effectuer le paiement d’une redevance pour l’obtention de la carte fixée par le Ministère du Commerce et du Budget, auprès d’une banque commerciale de son choix dans un compte ouvert à cet effet ; se rendre auprès du guichet d’enrôlement de son choix muni de son reçu du versement bancaire et d’une copie de son RCCM dans la mesure où celui-ci est disponible… »
A l’en croire, une fois en possession, cette carte a plusieurs avantages pour le bénéficiaire. « Disposer d’un statut reconnu et protégé par l’administration ; accomplir les formalités administratives et professionnelles avec un document (carte) légale et sécurisé ; bénéficier de toutes mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de programme et projet d’appui, et/ ou d’activités de professionnalisation des acteurs du commerce identifiées et catégorisées. »
Pour le ministre, il y a un ensemble de réformes qui sont aujourd’hui entamées au niveau de son département. « Disons qu’il y a un ensemble de réformes qui sont entamées au niveau du ministère. Et vous savez que la carte de commerçant permet d’accéder à un certain nombre d’obligations en termes d’obtention des visas auprès des ambassades pour les opérateurs qui vont à l’étranger pour faire leur transaction commerciale, d’identification même à l’étranger en tant que acteur du secteur du commerce. Et nous avons été interpellés à plusieurs reprises par les ambassades pour essayer de certifier de l’authenticité des cartes de commerçants que les présentaient les opérateurs. Parce qu’il arrivait qu’on présentait différents types de cartes de commerçants et il n’y avait des fausseurs partout. La carte n’était pas protégée ni sécurisée… »
Youssouf Keita