Communales 2018 : le président de l’INIDH condamne les violences (déclaration)
Le dimanche, 04 Février 2018, se sont tenues, en Guinée, les élections communales et communautaires dans le calme et sans incidents majeurs.
Les dernières élections de ce type remontent à 2005 et étaient attendues en 2010.
L’opposition républicaine avait organisé de nombreuses manifestations pour réclamer, entre autres, leur tenue. Ces manifestations ont occasionné des morts, des blessés et des dégâts matériels importants, notamment dans les rangs de l’opposition. Elles ont été sanctionnées par un dialogue national dont les conclusions sont les accords politiques du 12 octobre 2016 qui prévoyaient, notamment, l’adoption, par le parlement, d’un nouveau code électoral redéfinissant le mode de désignation des chefs de quartiers et de districts, ainsi que la réforme de la Commission Electorale Nationale Indépendant (CENI).
La Commission électorale a changé de Président suite à une crise interne, mais la structure et la loi n’ont pas changé.
Le nouveau code électoral a été adopté et un front s’est constitué pour en empêcher la promulgation, sans succès.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dispose de 72 heures franc, à partir de la date de réception des derniers procès-verbaux (PV), pour proclamer les résultats définitifs, ce qui signifie qu’elle est encore dans les délais légaux.
Des rumeurs de fraudes ont commencé à circuler et des violences ont éclaté dans la capitale et certaines villes de province.
Des leaders politiques importants ont affirmé, à travers les medias, qu’ils ne reconnaîtront pas les résultats proclamés par la CENI.
Les violences ont déjà fait six (06) morts dont cinq (05) enfants.
L’institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) a lancé de nombreux appels au calme et à la responsabilité à travers les médias…
Inidh