Là où le régime d’Alpha Condé a manqué de courage face aux frasques du président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalò, le CNRD du colonel Mamadi Doumbouya l’a réussi.
La junte au pouvoir en Guinée, dans une déclaration lue par Amara Camara, porte-parole de la Présidence de la République, a descendu en flammes le président en exercice de la Cedeao qui a assuré sur RFI-FRANCE24 que Conakry risque de lourdes sanctions si la durée de la transition est maintenue à trois ans. Pour la Présidence guinéenne, Embaló cherche à « entériner son choix de candidat pour les futures élections ».
» (…)Toutes les démarches menées par lui en lieu et place de la Cedeao étaient de nature à entériner son choix de candidat pour les futures élections« , a dit Conakry.
En septembre 2020, dans une interview accordée à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, Embaló coupait court : « je le [Cellou Dalein Diallo] soutiens, les choses sont claires. Cellou, c’est mon frère, mon candidat préféré pour la Guinée. Si j’étais Guinéen, je voterai pour lui et Alpha le sait ! ».
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