Conakry : c’est parti pour la 13è édition des 72 heures du livre

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C’est dans un strict respect des mesures barrières  à la covid-19 que s’est tenue ce vendredi, 23 avril la 13ème édition des 72 heures du livre au chapiteau du palais du peuple de Conakry, sous l’égide du Ministère de la Culture et du patrimoine historique.

 Cette 13ème édition a pour thème « Covid-19 : la place des femmes, de la jeunesse et de la paix dans le pays dont nous rêvons ».  Dans cette ambiance festive, plusieurs personnalités venues de divers horizons (gouvernement, culture, diplomatie, OMS, PNUD, système des Nations unies y compris les acteurs littéraires) se sont massivement déplacées pour rendre cet évènement annuel mémorable.

Ce rendez-vous culturel et littéraire auquel l’Harmattan-Guinée nous convie, s’appui sur les caractéristiques ci-après : expositions, dédicaces, signatures, tables rondes, ateliers, conférences-débats et projections.

En effet, très tôt dans la matinée de ce vendredi 23 avril, plusieurs panelistes ont abordé les problématiques de violences basées sur le genre, d’où le concept « brisons le silence », organisé la fondation Diaka Camara et ses invités composés d’auteurs, activistes féministes et éditeurs, se sont tour à tour exprimés de la disparité entre hommes et femmes dans la société guinéenne. Cette table ronde, animée par la journaliste Moussa Yéro Bah, a pour objectif, de promouvoir l’éducation de la gente féminine en Guinée, la lutte contre les violences sexuelles, le mariage précoce pour ne citer cela.

Dans son allocution d’ouverture officielle de cette 13ème édition des 72 heures du livre, la ministre de la culture du patrimoine historique Sona Konaté a taillé l’évènement à sa juste valeur. « C’est avec un réel plaisir que je me retrouve avec vous cet après-midi dans ce cadre merveilleux de la cérémonie inaugurale de la 13ème édition des 72 heures du livre à Conakry. L’occasion me fait immanquablement penser à l’évènement de Conakry, capitale mondialement 2017 » dit-elle.

« Souvenons nous bien c’est autour des 72 heures du livre que, nous avons organisé avec succès l’évènement international Conakry Capitale mondiale du livre, il faut souligner que cet évènement que toute la Guinée a célébré en avril 2017 et avril 2018 aura effectivement servi d’élément catalyseur à l’amélioration de l’environnement littéraire en Guinée. Ce fût pour notre pays un véritable tremplin pour le renforcement de l’expression littéraire. Il serait superflu d’épiloguer sur l’importance des questions liées à la production littéraire dans un pays, à la diffusion de celle-ci, ainsi qu’à la promotion de la lecture. Nous savons tous que le livre quelques soit sa forme demeure aujourd’hui un vecteur essentiel de l’éducation, de la transmission de la connaissance, de l’épanouissement personnel, il est aussi un facteur de réduction de la pauvreté et du développement durable de par les métiers que sa chaine génère ; consolider nos acquis et aller de l’avant ne sorte que la flamme allumée par Conakry capitale mondiale du livre ne s’éteint plus, tel est désormais le défi qui nous incombe » a déclaré Mme Sona konaté.

Promoteur du livre en terre africaine de Guinée, le Directeur de l’Harmattan-Guinée  Sansy Kaba Diakité a souligné l’importance du livre. « Nous voulons que le livre rentre dans le développement socioéconomique de la Guinée dit-il avant d’ajouter « le livre c’est une industrie, on doit comprendre que le livre apporte quelques choses dans l’industrie nationale, dans l’économie nationale et aujourd’hui c’est la journée mondiale du livre, c’est une belle journée pour la dédicace du livre de Dr Sakoba Keita »

Par ailleurs, en marge de cette célébration de la 13ème édition du livre à Conakry, la maison d’édition l’Harmattan-Guinée, en appui avec le journaliste présentateur de France24 Philomé Robert a organisé un atelier de formation à l’endroit des journalistes guinéens, intitulé « écrire au temps des médias sociaux ».

Il s’agit de décrire, Comment éviter les écueils liés aux urgences et à une situation extrêmement nouvelle pour les journalistes au moment où les médias sociaux imposent leur temporalité.
Cette première journée a pris par la visite des stands des différentes délégations.

Amara Touré

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