Conakry : fin de la rencontre des experts de l’OCI sur l’inclusion et l’autonomisation des personnes handicapées
Démarrés le 23 décembre dernier, les travaux du séminaire sur l’inclusion et l’autonomisation des personnes handicapées dans les pays membres de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) ont pris fin ce mardi 24 décembre, à Conakry.
Cette rencontre de haut niveau regroupe plusieurs pays membres de l’OCI dont Afghanistan, le Bénin, le Burkina Faso, le Comores, la Mauritanie, le Niger, le Palestine, le Sénégal, la Somalie, le Togo, le TCHAD, le Yemen et la Guinée.
C’est la ministre de l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance qui a présidé la cérémonie de clôture de cette importante. Un séminaire que son département co-organisait avec le secrétariat général de l’OCI.
La rencontre de Conakry a débouché sur une feuille de route avec des activités concrètes et court-terme en vue de l’adoption du Plan d’action de l’OCI sur l’inclusion et l’autonomisation des personnes handicapées par la réunion des ministres des Affaires étrangers des pays de l’organisation, prévue en avril prochain. Rendue publique par Elhadj Moussa Traoré, le Directeur national de l’Action sociale, cette feuille de route prévoit notamment que chacun des pays membres organise en son sein la revue du plan d’action de l’OCI.
La Directrice générale du département des affaires sociales, culturelles et familiales de l’OCI, à l’occasion de la cérémonie, a trouvé que Conakry a été une « une expérience vraiment productive ». Saluant la parfaite organisation du séminaire par la Guinée, Melah Ahmed Talebna, a souhaité une démultiplication de ce genre d’initiatives et assuré l’OCI ne ménagerait aucun effort pour la mise en œuvre des activités préconisées par le plan d’action, en vue de l’inclusion et de l’autonomisation des personnes handicapées.
Pour sa part, Hadja Mariame Diaby, ministre de l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance, dans son discours de clôture, a relevé trois conclusions essentielles auxquelles ont abouti les travaux de Conakry. « En premier lieu, l’appui du Centre de recherches statistiques, économiques, sociales et de formation pour les pays islamiques (SESRIC) à affiner la collecte des données statistiques dans les Etats. Deuxièmement, la nécessité d’impliquer les organisations de protection des personnes handicapées dans l’élaboration des programmes. En troisième position, l’engagement de l’OCI à accompagner la mise en œuvre du programme de la Guinée dans le secteur du handicap est salutaire. Il s’inscrit dans la logique de la volonté politique des autorités guinéennes ».
Youssouf Keita