Forces sociales de Guinée : vaste opération de salubrité publique

Après l’essoufflement de leur lutte contre l’augmentation du prix du carburant par le gouvernement guinéen, les forces sociales viennent de faire le ménage.

Ce lundi 3 septembre, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à son siège, cette plateforme a présenté son nouvel organigramme. Rien de nouveau mais plusieurs têtes disparaissent. Abdourahmane Sano, président de la plateforme des citoyens unis pour la démocratie (PCUD) a été désigné coordonnateur national des forces sociales et Alghassimou Diallo et Billo Bah ont été désignés porte-paroles.

Lors de cette conférence, le nouveau coordonnateur a expliqué les raisons du ménage : “Depuis quelques temps, Nous étions en train de travailler. Il y a eu un code éthique qui a été élaboré, il y a des initiatives qui ont été envisagées et cela, il fallait le faire dans une totale accalmie, dans une atmosphère de calme. C’était aussi tout logiquement la suite des actions que nous avions commencées à mener depuis le 2 juin”, a lancé Abdourahmane Sano tout en précisant les nouvelles règles des forces sociales.

“Avant, on disait toujours que les gens n’étaient pas unis, les forces sociales ont eu le mérite d’unir tout le monde. Mais après on a vu qu’il y a des gens, vous l’avez constaté parce que la presse s’en est fait écho, des gens qui avaient trahi, ou qui avaient pratiquement créé ou provoqué des dysfonctionnements, il y a un certain nombre de choses, vous avez vu les conditions pour être membre de la coordination. Personne n’est exclu des forces sociales de Guinée. Mais si tu veux être membre, tu prêtes serment et puis tu es dedans. Comme dans le règne humain, un corps qui n’a pas de tête, est un monstre, on a préféré qu’il y ait une tête et je voudrais insister sur le fait que cette tête, c’est quasiment la tête naturelle que les forces sociales s’étaient données sans que cela ne soit acté et maintenant c’est acté”, a-t-il précisé.

Thierno Sadou Diallo