Suite à l’état d’urgence sanitaire décrété par le président de la République, les mesures d’urgence ont été renforcées. Au nombre desquelles mesures, la réduction du nombre de passagers à bord des véhicules de transport en commun soit 2 derrière et 1 devant pour les taxis ; entre 7 et 10 passagers pour les minibus et 1 seul par moto.
Certains chauffeurs peinent encore à respecter les recommandations émises. S’il y en a qui s’entêtent à embarquer 5 passagers à bord de leurs taxis, d’autres pour éviter les tracasseries policières préfèrent se limiter à 4 passagers et fixer le prix du tronçon à 2000fg. C’est le constat effectué ce lundi 30 mars 2020 à Conakry par mediaguinee à travers l’un de ses reporters.
Au nombre des tronçons ayant connu une surfacturation fantaisiste de la part des conducteurs, celui de Madina – Kaloum en passant par l’autoroute Fidel Castro est bien concerné. De Madina, jusqu’en ville en revenant sur la route le Niger, un manque sévère de taxis se faisait remarquer malgré la densité de la circulation avec même des embouteillages par endroits. Ce qui laisse dire que les citoyens de la capitale restent pour le moment, partagés entre psychose liée au coronavirus, rareté de véhicules de transport en commun et difficultés financières résultant du ralentissement des activités.
Maciré Camara