Concertations avec la junte : « nous la diaspora, on doit d’abord commencer à s’entendre » (Béa Diallo)
Le Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD), dans le cadre des consultations qu’il a lancées, a reçu hier mercredi 15 septembre, dans la salle de l’Hémicycle du Peuple du Peuple, les représentations des associations des Guinéens de l’étranger. Cette rencontre entre les nouvelles autorités du pays et la diaspora a pour but de franchir cette étape de transition avec succès pour déboucher sur des élections inclusives et apaisées.
Au sortir de la salle où ils ont eu un peu plus d’une heure d’échanges, Lansana Béa Diallo, de la diaspora européenne, ancien boxeur international et débuté belge, dira ceci : « on a eu une allocution du président du CNRD qui était assez intéressante, parce qu’il disait qu’il comptait énormément sur la diaspora, qu’il voulait que la diaspora mène son expertise, son expérience à cette transition qui va être mise en place. Vraiment, ce que j’ai entendu dans le discours, il y a beaucoup d’espoir. A côté de ça, la première des choses que nous on doit faire en tant que diaspora, c’est d’abord commencer à nous rassembler, à nous entendre, montrer l’exemple, parce qu’on demande aux Guinéens de s’entendre, de se parler. Mais nous la diaspora, on doit d’abord commencer à s’entendre et puis on pourra amener ce qu’on sait faire, tout ce qu’on a appris à l’étranger pour le mettre à la disposition du pays d’origine. », a-t-il précisé.
Poursuivant, l’ancien boxeur a déploré un certain nombre de points, notamment la restriction des droits et des libertés fondamentales. « Les Guinéens étaient tellement en train d’étouffer les Guinéens, les Guinéens étaient tellement en train de se faire tuer quand ils devaient manifester pour pouvoir dire j’ai envie de liberté, aujourd’hui il y a une soif de changement, il y a une soif de désir, il y a de l’espoir. Et l’espoir qu’ils ont donné, il faut que nous, on en profite pour amener une nouvelle dynamique et pour les accompagner dans un processus, parce que la difficulté, c’est de répéter les erreurs du passé »
Mamadou Yaya Barry
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