Consolidation de la paix : la Mairie de Kaloum outille une soixantaine de femmes, à Conakry

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« Nous devrons vivre ensemble ». C’est le thème d’un atelier de réflexion sur le leadership féminin, la préservation et gestion des conflits et partage d’expériences entre les conseils communaux et les jeunes femmes membres des conseils locaux de jeunes en Guinée qui s’est tenu ce mardi, 24 novembre, dans un réceptif hôtelier de la place.

Cette rencontre de sensibilisation consacrée à « l’appel de la femme guinéenne pour la paix » initiée par la mairie de Kaloum en partenariat avec ses partenaires (UNICEF, UNFPA, UNESCO et le fonds de la consolidation de la paix) a connu la présence de plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement, des représentants des partenaires et de l’ambassadeur de la paix, Elhadj Djériba Diaby.

Venues de plusieurs localités du pays y compris les 20 communes les plus conflictogènes, les participantes ont eu l’occasion d’échanger et d’écouter les messages de paix venant de nombreuses personnes ressources.

Dans son allocution de bienvenue, la mairesse de Kaloum n’a pas manqué de mots pour remercier l’ensemble des participantes, avant de placer l’évènement dans son contexte.

« Nous sommes réunis ce matin pour appeler à la paix, à l’entente et au vivre ensemble. Nous sommes la nation guinéenne, celle qui a sonné le glas de l’impérialisme français sur le continent africain. Nous avons été le porte flambeau de la l’Afrique toute entière. Nous sommes le fier peuple de Guinée, le fier peuple de 1958 qui dit non au referendum, le 28 septembre 1958. Nous sommes donc la référence et nous demeurerons la référence en Afrique. La paix doit exister en Guinée, il ne peut y avoir autre chose que la paix en Guinée. Pour aborder des questions récurrentes comme la gestion des conflits qui ne visent que le retour de la paix, il faut rechercher des causes, les problèmes qui sont entre autres le sentiment d’exclusion et d’intérêt en jeu », dira Hadja Aminata Touré.

Poursuivant, elle dira que la justice doit régner sur toutes les questions à base d’équité et de traitement pour prévenir et régler les conflits.

« Nous, femmes, sommes le levier de la nation et nous sommes les faiseuses de paix. Nous sommes les mères, les sœurs, les épouses et nous sommes les conseillères. Alors, œuvrons pour la paix et œuvrons pour que la paix soit une réalité dans notre pays. Nous lançons donc un appel à l’ensemble des femmes de Guinée et à tout le peuple de Guinée, pour dire que notre pays doit rester en paix. Les élections sont faites et elles sont terminées. Nous devons aujourd’hui, œuvrer pour la paix. Il ne doit pas y avoir de guerre dans notre pays et c’est cet appel que les femmes que vous voyez aujourd’hui, sont maintenant présentes pour qu’ensemble, nous lançons un appel au peuple de Guinée, pour demander et solliciter la paix. »

Pour la représentante de l’UNICEF en Guinée, c’est une opportunité dans le contexte actuel pour formuler des recommandations à l’endroit des différents acteurs de la vie publique. Selon elle, sans la paix, le développement et surtout la promotion des droits des enfants seront compromis.

« Au retour dans vos communes respectives, je vous invite à organiser avec les médias locaux une série d’entretiens pour une large appropriation par la communauté, de la problématique de la paix qu’est essentiel au respect et à la réalisation des droits des enfants », a-t-elle mentionné.

De son côté, Elhadj Djériba Diaby, promoteur de la paix dans l’âme a une nouvelle fois invité les Guinéens à cultiver la paix et l’amour dans le pays. A l’en croire, tous les devanciers guinéens ont fait des sacrifices énormes pour la nation guinéenne.

« Pour toutes ces raisons, il n’y aura jamais de guerre en Guinée », a-t-il martelé.

Au nom du gouvernement, la ministre des Droits et de l’Autonomisation a salué cette ‘’belle’’ initiative de la mairie de Kaloum qui, selon elle, va sans nul doute porter fruit dans la mesure où les participantes sont venues presque dans les quatre coins du pays.

« La paix, c’est quatre (4) mots, mais elle fondamentale. On ne saurait parler aujourd’hui de développement tant souhaité par la jeunesse de Guinée, les femmes de Guinée et les hommes sans la paix. A cet égard, il est crucial de la préserver, de la consolider et de la renforcer. Pour y parvenir, il faudrait qu’à tous les niveaux, que puissions renforcer les valeurs sur lesquelles une république doit se fonder », dira en substance la ministre Hawa Béavogui.

La cérémonie a pris fin par des appels à la paix en français, soussou, Maninka, Kpèlè, Kissi Peul, Baga par les membres des conseils locaux des jeunes, engagement des femmes journalistes en faveur de la paix et du lancement de la colombe.

Youssouf Keita

+224 666487130       

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