L’appel à manifester du front national pour la défense de la constitution (FNDC) contre l’adoption d’une nouvelle constitution est moins observé ce mercredi à Kindia, chef-lieu de la Guinée Maritime situé à 135 km de Conakry. Au centre-ville, épicentre de la contestation anti-constitution en Basse Guinée, seulement quelques boutiques et magasins sont fermés. Aucune trace de la coordination régionale du front.
Le FNDC est moins présent dans ces derniers temps dans la commune urbaine de Kindia. Ce mercredi, l’appel à manifester dudit front est moins perceptible dans la ville des agrumes. A commencer par la gare routière jusqu’à Libraport, les femmes étalagistes et autres vaquent normalement à leurs activités quotidiennes. Simplement à CFAO où l’on constate la fermeture de quelques boutiques et magasins fermés. Non loin, des marchands ont commencé à ouvrir leurs kiosques pour continuer les activités commerciales.
Pour Ousmane Bôdjé Baldé, président par intérim de la chambre préfectorale de commerce, c’est par crainte que certains opérateurs économiques ont fermé leurs boutiques ou magasins.
“Nous ce n’est pas à cause du FNDC qu’on ferme nos boutiques et magasins mais nos activités riment avec la paix. Donc quand il y a tension, on ferme les boutiques car il (FNDC) peut réagir à tout moment. Donc c’est pas pour FNDC que certains ont fermé leurs boutiques”, dit-il.
Depuis le départ du coordinateur régional du FNDC, Alsény Farinta Camara pour Conakry, fraîchement sorti de prison, les opposants à la nouvelle constitution a Kindia ont pratiquement perdu le terrain et les réactions sont inaudibles. Tout porte à croire que la toute dernière décision du maire de la commune urbaine Mamadouba Bangoura interdisant toute forme de manifestation a porté fruit.
Aboubacar Dramé correspondant régional à Kindia
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