Contribution// L’élection américaine et la Cop 22 en Afrique (Par Alpha M. Touré)
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La 22 ème Conférence sur le Climat des Nations Unies s’est ouverte ce lundi 07 Novembre 2016, à Marrakech au Maroc. Durant onze jours, les participants négocieront la mise en application de l’accord de la COP 21, signé l’année dernière à Paris. Mais fort malheureusement l’issue des échanges reste tributaire de l’élection présidentielle aux États-Unis, surtout que le candidat Trump a priori de remettre en cause s’il était élu.
A Marrakech, jusqu’au 18 Novembre, les participants à la COP22 vont tenter de mettre en place un mécanisme de contrôle des résolutions de la COP21, organisée l’année dernière à Paris en France. Il sera question de définir une feuille de route en vue d’appliquer l’accord de Paris sur le réchauffement climatique. Le but de ces assises est de s’assurer que les États sont en mesure de développer les énergies renouvelables, à s’engager à réduire la pollution des véhicules et à créer des habitats écologiques. Les experts précisent que les engagements ne suffisent pas, lui faut qu’ils soient suivit d’actes. A l’ouverture des travaux, Ségolène Royale, la Présidente de la COP21 a souhaité que la COP22 soit » la COP de l’Afrique (…) en particulier concernant la prise en compte des enjeux de la mobilisation des financements et des transferts de technologies ».
L’accord de Paris appelle à limiter le réchauffement climatique en deçà de +2°Celsius. Mais Marrakech 2016 risque d’être moins enthousiaste que prévu au regard de l’élection présidentielle de ce 08 Novembre 2016 aux États-Unis. Il faut le rappeler, le Républicain Donald Trump a déjà assuré qu’il attaquerait l’accord s’il était élu. C’est pour cette raison que la responsable climat des Nations Unies, a déjà annoncé son intention de travailler avec le/la futur(e) président(et). » Nous espérons que nous pourrons avoir une relation très constructive et positive » a dit à la presse Patricia Espinosa. Les États Unis, 2 ème émetteur mondial de gaz à effet de serre, sources du réchauffement, « sont l’un de nos partenaires les plus importants, leur participation à cet accord est cruciale ». L’entrée en vigueur de l’accord de Paris le vendredi 04 Novembre, est un motif de contrainte pour les parties signataires.
Il faut rappeler que l’accord de Paris adopté fin 2015, signé par 192 Etats , a été ratifié jusqu’ici par 100 d’entre eux. Les États dits signataires représentent près de 70% des émissions mondiales.
Touré Alpha Mamadou