Cosa: le marché envahî par l’eau, les vendeuses occupent la route

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Suite à la grande pluie qui s’est abattue sur Conakry le mardi 04 octobre, les femmes ont découvert avec amertume une flaque d’eau accompagnée de boue issue des tas d’immondices. Submergées par l’eau, ces dames ont pris d’assaut tout le long de la transversale Cosa-Tannerie.

Une situation qui a créé un blocus le long de ce tronçon, nous fait savoir AMINATA BANGOURA
« À chaque fois qu’il pleut, le lendemain nous n’avons plus de place pour vendre parce que toutes nos places seront submergées par l’eau. Dès qu’il pleut, nous n’avons pas la paix du cœur parce que nous venons ici dès 04h du matin.
Une fois ici, nous n’avons autre choix que de chercher la place sur le goudron afin d’écouler nos marchandises, ce qui explique notre situation aujourd’hui », nous confie cette vendeuse.

Cependant, pour regagner leurs places, une autre vendeuse nous confie qu’elles sont contraintes d’écurer par leurs propres moyens malgré le payement régulier de la taxe d’occupation.
« Pendant cette saison pluvieuse, les caniveaux sont bouchés dans tout notre entourage. Donc après ce qui vient de se passer, il faut que nous payions les jeunes du quartier pour écurer les caniveaux afin de laisser couler l’eau à chaque forte pluie pendant que nous payons 2.000 Gnf comme taxe tous les jours », a-t-elle déploré.

Rencontrées, les autorités imputent ce désagrément à l’indiscipline des riverains.
« Si vous constatez que l’eau a envahi tout le marché, cela dénote du comportement des riverains », estime un membre du bureau du marché.
« Ce terrain est un point de rencontre entre Ratoma et Matoto mais à notre niveau, on ne calcule pas cela au marché ici. Chaque cinq (5) jours , on avait l’habitude d’envoyer les machines pour écurer les caniveaux, même les membres du bureau ne sont pas exclus mais, le constat est que les gens viennent des différents quartiers pour déverser les ordures donc c’est fatigant surtout pendant la saison pluvieuse » explique Nantenin Doumbouya.

Désormais, pour résoudre ce problème commun, les responsables du marché interpellent les autorités compétentes afin de trouver des solutions.

Mayi Cissé

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