Cour suprême : Charles Wright propose des solutions pour pallier le déficit du personnel

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Lors de l’ouverture des travaux de l’atelier d’échange d’expériences entre magistrats de la Cour suprême de la Guinée et ceux du Sénégal, le garde des sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme s’est exprimé sur le déficit du personnel au niveau de la Cour suprême guinéenne. La haute juridiction guinéenne manquerait de personnel notamment à cause de l’âge minimum (15 ans) requis pour y être admis.

Pour pallier ce déficit, Alphonse Charles Wright propose de faire appel avec l’avis de la Cour et comme la loi le prévoit, de faire appel à d’autres compétences.
« Nous savons qu’actuellement, il y a un déficit de personnel au niveau de la Cour suprême. Quand vous prenez la loi qui régit la Cour suprême de la république de Guinée, il est clairement dit que les membres de la Cour suprême de la république de Guinée doivent avoir au moins quinze (15) ans d’expérience. Si vous regardez le ratio aujourd’hui, quels sont les jeunes magistrats qui occupent de hautes fonctions, est-ce qu’ils ont atteint cet âge, cette condition légale pour être admis au niveau de la Cour suprême. Ça, c’est un gros point d’interrogation », a rappelé le garde des sceaux avant de proposer : « C’est raison pour laquelle, nous tenterons une solution alternative qui consiste également, pourquoi pas faire appel, avec l’avis de la Cour puisque la loi le prévoit, à faire appel à d’autres compétences. Des professeurs d’université, des Docteurs et autres, pourquoi pas venir renforcer cette Cour. C’est extrêmement important », a-t-il proposé.

Par ailleurs, pour le bon fonctionnement de la Cour suprême, Alphonse Charles Wright souligne qu’il est important de : « revoir un tout petit peu, la panoplie de Chambres au niveau de la Cour suprême de Guinée ».
Il indique qu’il est bon de créer assez de Chambres mais « s’il n’y a pas de assez de conseillers, il ne sert à rien ».

Il admet que les conseillers des Chambres de la Cour suprême ont besoin d’une formation spécifique.

Sadjo Bah

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