L’acte s’est passé vendredi matin à Coyah. Une jeune femme MK serait morte en couches en voulant donner naissance à une magnifique petite fille.
Selon des explications, la jeune femme serait rentrée en travail depuis la veille aux environs de 23 heures. Son mari étant en voyage à l’intérieur du pays, elle a été conduite dans une petite clinique de la place par son jeune frère et son épouse.
De 23 heures la veille, ce n’est que le lendemain matin à 9 heures que le vrai travail débuta. Malheureusement pour MK et son bébé, elle était trop fatiguée pour pousser. « Elle est morte à l’accouchement. Elle avait beaucoup saigné. Donc elle était fatiguée et ne pouvait plus bien pousser. Ce qui a fait que l’enfant était mort-né », explique son jeune frère encore sous le choc.
Même si pour ce genre de cas, assez récurrent d’ailleurs, les femmes s’en remettent toujours à la volonté divine, il ne serait pas exagérer d’accuser le manque d’infrastructures sanitaires de qualité dans les zones rurales. Selon le jeune frère de la victime, faute d’équipements chirurgicaux, elle n’a pu se faire opérer.
« C’est une petite clinique et ils n’ont pas d’équipements chirurgicaux. C’est pourquoi ils n’ont pas pu la césariser en urgence », a-t-il déploré.
Selon l’OMS, la plupart des décès maternels sont dus aux hémorragies, aux infections, aux avortements à risque et à l’éclampsie (forte hypertension artérielle pouvant entraîner des convulsions) ou à des complications aggravées par la grossesse. Dans tous les cas, le manque d’accès aux soins, leur coût excessif et leur piètre qualité sont aussi des éléments déterminants.
Maciré Camara