Crise de carburant en Moyenne Guinée : le litre d’essence se négocie à 15 000 fg voire plus

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La quasi-totalité des stations de services de la moyenne guinée ont cessé de vendre le carburant soudainement depuis mardi soir. Dans la commune urbaine de Labé qui compte environ une vingtaine de stations de services, aucune ne fonctionne ce mercredi. Au marché noir, la hausse du prix d’essence a été automatique. Une augmentation fantastique qui ne laisse personne indifférente.

Un conducteur de taxi-moto, interrogé par Mediaguinee, a dit le litre se négocie -pour celui qui le trouve- à 15mille fg voire plus.

« Depuis le matin, je cherche de l’essence puisque hier mardi je n’ai pas carburé ma moto. Je n’ai trouvé que 2 litres à Tata. J’ai acheté le litre à 15 mille au marché noir. Au début, il m’avait dit 20 mille mais comme que je voulais deux litres et que je l’ai prié longuement, il a réduit le prix pour moi finalement. Nous demandons aux autorités de prendre des dispositions parce qu’il n’y a pas de crise d’essence. Nous les conducteurs de taxi motos, on a aussi augmenté le prix du transport. Là où on transporte une personne a deux mille fg, présentement c’est deux mille cinq cent (2500 fg) », révèle Thierno Issa Diallo.

Du coté de la commune urbaine de Mamou, ce mercredi matin, une seule station fonctionne. Pour un bidon de 20 litres, les pompistes font payer en plus du prix de l’essence, 20 mille francs guinéens.

« Je porte à votre connaissance qu’une crise de carburant est enregistrée ce matin dans la commune urbaine de Mamou. Présentement, c’est une seule station qui vend du carburant. En plus, pour le bidon de 20 litres, ils font payer aux clients 20 000 fg, comme caution pour l’obtention du carburant. Il y a une marée humaine et les gens font la queue pour payer du carburant. Au marché noir, le litre est vendu entre 10 et 12 mille », affirme Ibrahima Sory Bank’s Camara, au téléphone.

Selon nos informations, la préfecture de Dalaba et Pita ne sont pas également épargnées par cette crise qui secoue plusieurs villes du pays. Par ailleurs, cette crise aurait été provoquée par la grève déclenchée par les chauffeurs des camions citernes. Ces derniers réclament une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Amadou Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé

620 44 25 83

 

 

 

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