Crise politique en Guinée : la COJELPAID interpelle la CEDEAO et sollicite son implication 

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Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce vendredi, 26 juin à Conakry, le coordinateur de la COJELPAID, plateforme de la société civile, a dit avoir adressé une lettre à la CEDEAO pour demander son implication dans la gestion de la crise socio-politique en Guinée.

Au sortir de la rencontre, Abdoul Sacko est revenu sur l’objectif recherché par sa structure en adressant cette note à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 »Etant aujourd’hui convaincu que certainement il y a une incompréhension de vue entre les Guinéens,  acteur politique ou social autour de la gestion de la vie nationale, nous estimons que l’incompréhension étant fondée, et que chacun  croyant qu’il a la meilleure manière de voir comment le pays peut être géré dans  l’intérêt général, nous avons estimé qu’il est temps aujourd’hui, compte tenu de plusieurs facteurs, plusieurs ingrédients qui s’ils ne sont pas pris en compte, nous risquons d’aller vers l’implosion. Donc, ceci étant, nous avons pensé qu’il faut que nous profitions ensemble, à la fois nous gérons la crise sanitaire qui est là, et pour qu’au sortir de cette crise sanitaire, nous ne tombions pas dans une autre crise. Et cela passe nécessairement et de façon inévitable par le dialogue.

C’est pour cela que nous avons saisi la CEDEAO qui est un espace que nous partageons avec d’autres pays et que tous les acteurs de la vie nationale sont unanimes y compris la communauté internationale qui a confié le leadership à la CEDEAO pour accompagner la Guinée dans la gestion des crises pour que cette union de l’espace de la CEDEAO, nous permette nous les Guinéens, pas de parler en notre nom, mais donner des garanties aux uns et aux autres pour parler afin de trouver solution à notre incompréhension et à nos différentes manières de comprendre comment le pays va être géré », explique-t-il. Annonçant ce que la plateforme attend de l’organisation sous-régionale africaine.

 »Ce que nous attendons de la CEDEAO, c’est d’ici la fin de la première quinzaine du mois de juillet, qu’elle inscrive beaucoup de ses actions dans les aspects préventifs pour nous aider à nous mettre autour de la table avant d’attendre qu’il y ait crise et venir pour la gérer », a-t-il indiqué.

Pouvoir et opposition achoppent sur les préalables avant l’ouverture du dialogue national en vue de la présidentielle d’octobre prochain.

Mohamed Cissé 

 

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