Dalein sur « la ville morte » du 21 avril : « nous voulons protester contre la gestion irresponsable de la crise sanitaire… »
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Ce mardi, 21 avril, le front national pour la défense de la constitution (FNDC) appelle à une journée ville morte pour protester, dit-il, contre les arrestations de ses sympathisants et de ses responsables.
Cellou Dalein Diallo, un des membres de ce front opposé à un troisième mandat d’Alpha Condé, explique dans une vidéo que cette ville morte vise également à protester contre la gestion « illégale » de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.
« Une ville morte pourquoi ? D’abord pour protester contre la gestion irresponsable de cette crise mais ensuite pour protester contre les arrestations, les kidnappings et les séquestrations des militants du FNDC. Nous voulons aussi exprimer notre indignation face à la mise en place, dans ce contexte, de cette assemblée illégale. Le FNDC demande donc à tous les Guinéens de rester chez eux, le mardi 21 avril », a-t-il expliqué dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Le président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) estime que le président Alpha Condé, au lieu de gérer la crise sanitaire, continue de dérouler son agenda politique, agenda qui vise, aux yeux de Cellou Dalein, à renforcer son pouvoir « dictatorial ».
« La responsabilité commandait qu’on n’organisa pas cette mascarade le 22 mars en raison de la crise sanitaire. Le coronavirus était bien présent dans notre pays, Alpha Condé le savait mais il a décidé au mépris de la morale, d’organiser sa mascarade, sachant bien que tout attroupement que provoque une élection est susceptible d’accroître les risques de propagation du virus et après, au lieu de s’occuper d’une gestion rigoureuse de cette crise, Il continue de dérouler son agenda visant à renforcer son pouvoir dictatorial », a indiqué le leader de l’UDFG.
La nouvelle Assemblée nationale est convoquée ce mardi par le président de la République pour sa première session inaugurale pour exclusivement mettre en place le Bureau.
Thierno Sadou Diallo
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