Damaro Camara : « pourquoi Cheick Touré n’a pas pris la place de Baidy au Parlement…’’
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Cheick Touré qui devait occuper le poste vacant laissé par Baïdy Aribot au parlement n’a pas siégé hier à l’ouverture de la session des lois. Pour en connaitre les motifs de l’absence du suppléant du Baidy Aribot sur la liste de UFR, la rédaction de Mediaguinee a joint vendredi le président du groupe parlementaire RPG Arc-en-ciel, l’honorable Amadou Damaro.
‘’Quand un groupe parlementaire manque d’un député, par décès, par démission ou par nomination, le parti qui l’a fait élire à l’Assemblée Nationale écrit au bureau, le bureau informe la Cour constitutionnelle pour dire que tel parti veut remplacer son député décédé, démissionnaire ou promu ailleurs par tel autre élément, généralement le suivant sur la liste s’il est disponible ou le suppléant s’il est disponible« , déclare M. Camara.
« Dans ce cas d’espèce, Cheick a été élu sur la liste UFR à Kaloum entre-temps, il aurait été exclu du parti. A ma connaissance, l’UFR n’a pas écrit au bureau, à ma connaissance le bureau n’a pas demandé à la Cour Constitutionnelle de faire remplacer le député Baidy sur la demande de l’UFR. Nous avons appris comme vous, par la presse que la Cour Constitutionnelle aurait fait un arrêt qui désigne le remplaçant de Baidy. Il faut bien que Cheick soit accepté à l’Assemblée. Il appartient à un groupe parlementaire, il a une identité, il n’y a pas de liste indépendante pour les législatives, on est élu par un parti. Pour nous, on n’a pas été saisi ni par la Cour Constitutionnelle ni par le parti du remplacement de Baidy Aribot« , a martelé le patron de la majorité présidentielle.
Sur ce que sera alors fait du poste vacant Damaro Camara de préciser : « le poste de Baidy peut être autrement parce qu’il est parti. Quand Sidya a quitté l’Assemblée, celui qui venait directement après sur la liste était malade, indisponible, il était, je crois au Canada. A la demande de l’UFR, Babara Fofana qui suivait a été désigné. Donc, ça n’a pas été celui qui devrait être forcément. Par contre, a rappelé Damaro, ‘’à la mouvance, quand le député uninominal de Guéckédou est décédé par accident, il a été remplacé par son suppléant qui était très malade, qui n’a jamais siégé jusqu’à sa mort lui aussi, la loi est muette sur ce qu’il faut faire après. A Guéckedou par exemple, nous on a perdu et le titulaire et le suppléant. Et nous avons pas pu le remplacer parce que la loi est muette là-dessus, il fallait bien organiser une élection partielle ou bien il fallait prendre sur une autre liste, il n’y a pas d’antécédent à la matière. Donc tout cela prouve que notre code électoral a besoin de toilettage quelque part ».
Elisa Camara
+224 654 95 73 22