Damaro sur les législatives : ‘’qu’elles se tiennent demain ou à la fin de l’année, ça m’est égal’’ (audio)

1

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Suite à l’annonce jeudi du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Me Salif Kébé au cours d’une rencontre avec les acteurs politiques, de l’organisation probable des législatives avant fin 2019, le président de la majorité présidentielle a déclaré que ce sont « ceux qui vont échouer qui pensent que cette annonce est une mauvaise nouvelle ».

« Il (Me Salif Kébé) est le patron de l’organisme constitutionnel qui est en charge de l’organisation des élections, s’il annonce que ça doit se tenir d’ici la fin de l’année forcément, ça met égal que nous tenons demain, que nous tenons à la fin de l’année », lâche Amadou Damaro Camara.

Allez- vous être candidat ? « Je ne suis pas demandeur du tout. Ça met égal quelle que soit l’heure des élections c’est la même chose pour nous. La Ceni c’est la voix la plus autorisée, si elle dit qu’on aura les élections, on aura les élections. J’ai reçu une correspondance que le président de la Ceni va entamer les consultations de la classe politique, ils ont dû rencontrer aujourd’hui (jeudi) l’opposition républicaine, après ce sera l’opposition non parlementaire, après nous. C’est après tout ça qu’ils vont décider si ça aura lieu et quand », répond-il.

A la question de savoir si cette annonce est une bonne nouvelle, notre interlocuteur de réagir en ces termes : ‘’Pourquoi ça allait être une mauvaise nouvelle ? Ça pourrait être une mauvaise nouvelle pour qui ? Ce sont des élections qui doivent se passer, c’est ceux qui vont échouer qui pensent que ça va être une mauvaise nouvelle. Ça ne peut être qu’une nouvelle normale, je ne vais même pas la qualifier de bonne ou de mauvaise nouvelle, c’est une nouvelle normale. On n’est pas en transition ou en Etat d’exception »

Aussi faut-il noter que ces élections législatives devraient se tenir depuis l’année dernière.

Tidiane Diallo, correspondant à Labé

620 44 25 83

 

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

1 commentaire
  1. CONDÉ ABOU dit

    De mon point de vue, la majorité parlementaire présidentielle devrait aller beaucoup plus loin dans la préparation des prochaines élections législatives et présidentielles, quelle que soit la date retenue par la CENI.

    Le RPG et le Ministère de l’Administration du Territoire, devraient faire voter et adopter par le Parlement un nouveau Code Électoral, et une nouvelle Loi sur le parrainage obligatoire durant toutes les élections législatives et présidentielles à venir en Guinée. Exactement comme l’a fait le Président Macky Sall au Sénégal, après la révision du Code électoral au Sénégal en Avril 2018.

    C’est une excellente idée qui est actuellement à l’étude en Côte D’Ivoire en prévision de la présidentielle de 2020 dans cet autre pays voisin.

    Pourquoi, serait-il souhaitable de ne pas laisser tout le boulot à la CENI en prévision des prochaines législatives et présidentielles en Guinée, en termes de préparation ?

    Il suffit d’observer ce qui est arrivé au Sénégal, avant l’adoption de la Loi sur le parrainage en Avril 2018, soit presque un avant les dernières présidentielles de Février 2019.

    Le budget des dernières Législatives de 2017 au Sénégal, s’est chiffré à 24 millions d’Euros. Pourquoi, un montant si élevé ? Parce que le pays s’est retrouvé avec 47 listes durant les législatives de Juillet 2017.

    Une situation qui aurait conduit en toute logique, le Sénégal lors de la présidentielle de Février 2019 à 47 candidats pour briguer le fauteuil présidentiel, selon les sources officielles.

    Grâce au système de parrainage des candidats, au final en Février 2019, il n’y a eu que 5 candidats à la présidentielle, contre 17 candidats lors de la présidentielle de 2012. Ce qui a permis à l’organisme en charge des élections, la CENA (Commission Électorale Nationale Autonome du Sénégal), d’économiser énormément d’argent sur le budget des élections et d’organiser des élections faciles à faire vérifier par tout le monde.

    Il faut noter que selon l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie du Sénégal, lors de la présidentielle de 2019, avec une population totale de 16,2 millions d’habitants, l’électorat représentait 6.683.043 hommes et femmes.

    Le nouveau Code Électoral adopté par les Députés de l’Assemblée Nationale Sénégalaise, où le pouvoir dispose d’une majorité confortable, impose désormais aux candidats de recueillir les signatures de 52.000 électeurs – soit 0,8% du corps électoral, répartis dans au moins 7 régions du pays.

    Un électeur ne pourra parrainer qu’un candidat à la fois, et la validation des signatures devrait se faire au Ministère de l’Administration du Territoire et au Ministère de la Justice.

    La Guinée devrait se situer en ordre de grandeur, dans les chiffres de sa démographie, quasiment identiques avec ceux du Sénégal.

    Pourquoi d’ailleurs, ne pas placer la barre du parrainage à un niveau beaucoup plus élevé en Guinée, en vue d’éviter au pays et à sa CENI recomposée essentiellement par le RPG, et l’UFDG, une gestion électorale inutilement, plus coûteuse avec de nombreuses candidatures fantaisistes durant les prochaines législatives et présidentielles ?

    Le RPG et l’UFDG devraient se mettre d’accord sur une telle approche politique, pour éviter au pays, une anarchie inutile lors des prochaines élections législatives et présidentielles. Pourquoi pas ?

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus

Open chat
Mediaguinee.com
Avez-vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contactez Mediaguinee.com sur WhatsApp