C’est avec une véritable détermination que le préfet de Siguiri, le colonel Ibrahima Douramoudou Keita, a entamé le déguerpissement le long des routes.
Accompagné des cadres de la préfecture et le service de l’Habitat, plus le patrimoine bâti, le premier magistrat de la préfecture se dit prêt à appliquer la loi.
« Le jour attendu est arrivé. Je vais déguerpir tout le long de la route Il faut que nous accompagnions le CNRD. Il faudrait récupérer tous les biens immobiliers de l’État. C’est une instruction du président de la république », a-t-il expliqué. Cette décision appliquée par le préfet de Siguiri est appréciée par certaines personnes. D’autres, par contre, n’apprécient pas cette façon de faire.
« Nous soutenons les actions du président-colonel Mamadi Doumbouya, il faut enlever tout le monde le long de la route Nous sommes contents à plus d’un titre », a dit Alya Camara, habitant du quartier Kouroudakoro.
Pour cet autre citoyen, ce déguerpissement entamé par le préfet est mal parti. « Avant d’entamer un tel travail, il faut passer l’information et la sensibilisation. Brusquement, tu enlèves les objets des citoyens. Vraiment, ça nous fait mal », ajoute Lamine Fofana, commerçant de son état.
Après le lancement des opérations de déguerpissement dans la préfecture de Siguiri par le préfet, cette deuxième journée est consacrée à certains rond-points de la ville.
Moussa Koutoubou Condé, correspondant à Siguiri
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