Délivrance des licences de pêche : les vérités d’Aboubacar Kaba, SG de la Fédération patronale de la pêche artisanale

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Aboubacar Kaba, consultant, président du réseau des ONG, secrétaire général de la Fédération patronale  de la pêche artisanale  dans son intervention de ce vendredi 7 mai dans l’émission « Mirador de FIM fm », est revenu entre autres sur les conditions strictes pour obtenir une licence de pêche, surtout industrielle.

« Vous avez une technique au niveau de la direction des pêches dirigée par un jeune directeur qui filtre les documents parce qu’il y a eu assez de faux documents, puisqu’à l’époque les photocopies même servaient de licence. Donc par rapport à tout ça, certains sont frustrés, certains disent qu’on ne fait face  qu’aux gros bonnets. Mais non, ce n’est pas vrai.  J’ai vu en Guinée, les gens qui ont tout de suite des mines, de l’or qui disent qu’ils vont investir dans la pêche. Mais la pêche ce n’est pas comme ça. Il faut d’abord connaître la pêche, connaître les structures de la pêche, surtout les structures commerciales. Alors, on investit dans la pêche, on va avoir des licences. Non ! Ce n’est pas comme ça. Si toutes les demandes étaient acceptées, mais peut-être qu’on serait en train de quémander le poisson à l’extérieur. Surtout que nous sommes à peu près 1 à 2 ans de cela par rapport à beaucoup de choses. Mais la pêche, il faut y être, il faut aimer, il faut connaître d’abord, aussi remplir les conditions parce l’équipe technique qui est à la direction, tout ce qui les frustrait, c’est les faux documents  qu’ils présentent. Je félicite  Rémi Drame. Tout document faux, dès que vous le lui amenez, il détecte et puis c’est refusé. Et après, on dit que c’est réservé aux gros bonnets, ce n’est pas vrai. »

Concernant Aboubacar Sidy Diallo, un patron de pêche qui aurait à lui seul plusieurs bateaux de pêche, ce qui empêcherait d’autres d’obtenir des licences de pêche, Aboubacar Kaba indique que c’est aux armateurs de choisir avec qui travailler.

«Nous sommes dans le secteur, nous nous connaissons. Voilà un monsieur qui, pendant des années, importait du poisson pour la population et parfois à sa perte, qui a servi la population guinéenne pour son honnêteté. S’il a été repéré par les armateurs asiatiques, parce les Asiatiques ne sont plus fous, ils prennent des informations. Ils avaient eu des privilèges alors que ce monsieur (Sidy) qui est parti avec un seul bateau pour se retrouver aujourd’hui avec une dizaine, c’est parce qu’il est honnête. Alors que les autres, les accidents en  mer, ils peuvent punir les accidentés pour des mois, d’ailleurs d’autres pour des années sans dommage. Il y a un amalgame et surtout personne ne peut imposer à un armateur de travailler avec x ou y. Ce monsieur, ce sont des armateurs qui veulent travailler avec lui. Ils ne veulent plus travailler avec les autres. On leur doit des centaines de milliers de dollars. Ce qui ne se dit pas, c’est ça », a-t-il indiqué.

Pour en finir avec cette guéguerre, monsieur Aboubacar Kaba  appelle le ministère de la Pêche au respect de ce qui est dit dans le plan de la pêche.

Christine Finda Kamano

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