Domingos: « le meilleur moyen n’est ni de suivre le même chemin de confrontation entre Conakry et Bissau, ni d’attaques contre la Cedeao »

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L’ancien Premier ministre bissau-guinéen et actuel président du PAIGC s’est exprimé sur les passes d’armes entre le président de la conférence des chefs d’États de la CEDEAO, Umaru Sissoco Embalo et les autorités de la transition guinéenne, notamment colonel Amara Camara et Dr Bernard Goumou.
Domingos Simões Pereira, farouche opposant au président Umaro Sissoco Embaló estime que des « déclarations de circonstances » ne doivent pas remettre en cause les relations historiques qui unissent la Guinée et la Guinée-Bissau.
« Je ne pense pas que le meilleur moyen soit ni de suivre le même chemin de confrontation entre les deux pays, ni d’attaques contre l’organisation elle-même (CEDEAO). Je crois que le peuple guinéen comme l’a bien dit, je pense le porte-parole du CNRD, est un pays frère de la Guinée-Bissau. Il faut trouver les moyens de préserver ces relations historiques qui nous unissent et qui ne doivent pas être remises en question par des déclarations de circonstance », a déclaré Domingos Simões Pereira dans les « Grandes Gueules » de la radio Espace fm.

Par ailleurs, le principal challenger de Umaru Sissoco Embalo lors de la dernière présidentielle bissau-guinéenne a fustigé la gestion des transitions de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso, par l’institution sous-régionale.
« Si on a ces difficultés au niveau de Conakry, les mêmes se reproduisent au Mali, au Burkina et je viens de décrire la situation en Guinée-Bissau, quelque part il faut reconnaitre que la CEDEAO se montre incapable d’anticiper la situation, jouer les bonnes cartes et s’assurer que le peuple se reconnait dans la façon dont les choses sont faites », a-t-il ajouté.

Pour une sortie de crise en Guinee, Domingo Simões Pereira indique que : « On a tous intérêt que les institutions démocratiques puissent être réinstallées le plus rapidement possible. Mais, le plus rapidement possible doit assurer les conditions de sécurité interne et de stabilité. Donc, il faut que les conditions minimales soient rétablies pour qu’un dialogue inter guinéen puisse prendre place. Je pense que c’est sur cela que la CEDEAO doit orienter au lieu de parler de question de force, de sanctions. On doit parler de sanctions dans le sens de pousser les gens à s’asseoir autour d’une table et de créer des mécanismes de dialogue qui puissent trancher sur ce qui est raisonnable et qui assure au peuple guinéen de revenir dans des conditions de stabilité », a finalement souligné l’ancien premier ministre bissau-guinéen.

Sadjo Bah

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