Donald Trump veut une politique étrangère moins interventionniste: ''les pays que nous défendons doivent payer pour le coût de leur défense. Sinon, les Etats-Unis doivent être prêts à laisser ces pays se défendre eux-mêmes''

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Donald Trump, le favori des primaires républicaines aux Etats-Unis, a déclaré mercredi qu’il entendait revoir la politique étrangère américaine dans une direction moins interventionniste, promettant de moins contribuer à la défense des alliés de Washington.
Ma politique étrangère placera toujours les intérêts des Américains et la sécurité de l’Amérique avant toute autre chose, a déclaré Donald Trump lors d’un discours à Washington. +L’Amérique d’abord+ sera le thème majeur de mon administration.
Nos alliés ne paient pas leur part, a-t-il aussi répété, s’en prenant à l’Otan. Nous avons dépensé des milliers de milliards de dollars en avions, missiles, navires, équipements, nous avons investi dans notre armée pour défendre l’Europe et l’Asie. Les pays que nous défendons doivent payer pour le coût de leur défense. Sinon, les Etats-Unis doivent être prêts à laisser ces pays se défendre eux-mêmes.
Mais Donald Trump a en même temps critiqué Barack Obama pour avoir selon lui abandonné les alliés des Etats-Unis, notamment Israël.
Nos amis doivent pouvoir compter sur les accords que nous avons signés avec eux, a-t-il dit, dénonçant l’annulation du projet de défense anti-missiles en Pologne et République tchèque, ou le lâchage du président égyptien Hosni Moubarak en 2011.
Le thème de son message était aussi de rétablir le respect de l’Amérique dans le monde, le magnat estimant que Barack Obama avait fait perdre du crédit aux Etats-Unis. Il a semblé particulièrement vexé que le président cubain Raul Castro n’ait pas accueilli en personne le président américain à son arrivée à l’aéroport de La Havane lors de sa récente visite. Donald Trump a aussi promis de renouer le lien avec la Russie.
Donald Trump a longuement insisté sur le coût de la défense, promettant d’une part d’augmenter le budget de la défense américaine, et d’autre part de rationaliser les aides militaires à l’étranger, soulignant que la dette américaine était trop élevée.
Quant à l’islam radical, il a promis d’annihiler le groupe Etat islamique (EI). J’ai un message simple: leurs jours sont comptés, a-t-il dit.
Je ne vais pas leur dire où ni comment. Nous devons, en tant que pays, être plus imprévisibles, a affirmé Donald Trump.
L’EI disparaîtra si je suis élu président, et ils disparaîtront rapidement. Très, très rapidement, a promis l’homme d’affaires.
Donald Trump a cependant défini une ligne clairement isolationniste. Dans cette campagne électorale, il a critiqué avec virulence la décision d’envahir l’Irak en 2003, qualifiant l’invasion de catastrophe.
Nos amis et nos ennemis doivent savoir que si je trace une ligne rouge, je respecterai cette ligne rouge, a-t-il promis.
Mais contrairement à d’autres candidats présidentiels, la guerre et l’agression ne seront pas mon premier instinct, a-t-il dit. Nous ne pouvons pas avoir de politique étrangère sans diplomatie, une superpuissance comprend que la prudence et la retenue sont les véritables signes de force.
AFP

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